Affaire Galtier ‍: Son principal accusateur entendu par la police

Affaire Galtier : Son principal accusateur entendu par la police

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Accusé dans un mail d'avoir tenu des propos racistes lorsqu'il était à Nice, Christophe Galtier devrait prochainement en savoir plus. Julien Fournier a en effet été entendu par la police.

Il y a quelques semaines, différents médias dévoilaient le contenu d’un mail envoyé par Julien Fournier, alors à l’OGC Nice, à un dirigeant d’Ineos, propriétaire du club azuréen. Dans ce mail, authentifié par son auteur comme l’a confirmé Daniel Riolo, Julien Fournier affirme que Christophe Galtier, qui était entraîneur du Gym, avait tenu devant lui des propos racistes et islamophobes concernant quelques joueurs niçois. Aussitôt, la police niçoise s’était emparée de l’affaire, avant que l’entraîneur du PSG ait annoncé avoir porté plainte contre Daniel Riolo et Romain Molina. Ce lundi, tandis que ce sujet fait l’objet d’un mutisme absolu des joueurs éventuellement concernés, les enquêteurs ont franchi une étape en interrogeant Julien Fournier, ce que ce dernier a confirmé à l’Agence France Presse. « J'ai été entendu il y a quelques jours, je ne veux pas faire de commentaire », a indiqué l’ancien directeur du football du club niçois.

Galtier n'est pas encore passé devant la police

Selon l’AFP, si Julien Fournier est passé devant la police, tout comme Jean-Pierre Rivère et Didier Digard, ce n’est pas encore le cas pour Christophe Galtier. Le technicien du Paris Saint-Germain, qui a reçu le soutien de certains de ses anciens joueurs, mais aussi d'une très grande majorité d'entraîneurs de Ligue 1, a vivement contesté avoir tenu des propos racistes et s'est même réjoui qu'une enquête soit lancée. « Comme beaucoup d'entre vous, je suis profondément choqué par les propos que l'on me prête et qui ont été relayés par certains de manière irresponsable. Ils me heurtent au plus profond de mon humanité. Je suis un enfant des cités HLM, élevé dans la mixité, les valeurs de partage et de respect de l'autre, quelle que soit son origine, sa couleur ou sa religion. (…) Je ne peux que me satisfaire de l'ouverture d'une enquête. J'ai confiance en la justice de mon pays. Afin de la laisser travailler en toute sérénité, je n'apporterai pas d'autre commentaire à ce sujet », avait indiqué Christophe Galtier.