Euro 2016 ‍: La France y va seule

Euro 2016 : La France y va seule

Le président de la FFF a refusé l’idée d’une candidature commune avec l’Italie pour organiser l’Euro 2016.

Appuyée par Bernard Laporte, l’idée de présenter une candidature commune avec l’Italie pour l’organisation de l’Euro 2016 n’aura pas duré bien longtemps. Si cette perspective assurait quasiment l’obtention de l’organisation de la compétition aux deux pays vus leur histoire et leurs capacités d’accueil, cette perspective n’arrangeait en rien les instances françaises. Celles-ci souhaitaient profiter de cette compétition pour améliorer leurs infrastructures, ce qui n’aurait été qu’en partie possible. Lors du lancement officiel de la candidature française pour l’Euro 2016, Jean-Pierre Escalettes a de toute façon rapidement éclairci les choses. « On y va pour gagner et on y va tout seul. La France, grande nation du football, avec ses 2 500 000 licenciés, doit aller toute seule à la conquête de cette manifestation. Il y a une volonté commune de tout le football à y aller et à y aller seul. Si la France n’est pas capable d’organiser l’Euro 2016 toute seule, on a des soucis à se faire », a lancé le président de la fédération française de football.


L’UEFA annoncera désormais le 1er avril la recevabilité de la candidature française, et les instances hexagonales auront ensuite jusqu’au 15 février 2010 pour présenter leur dossier de candidature. Seule information donnée par Jean-Pierre Escalettes, Lilian Thuram sera impliqué dans le processus pour promouvoir cette candidature auprès des sportifs. « Lilian Thuram est élu au conseil fédéral en tant que représentant des sportifs d'élite. Fort de cette légitimité, il doit assumer une fonction autour de cette candidature mais il ne peut pas l'assumer tout seul. Ce que nous souhaitons, on en a discuté, c'est qu'il soit la cheville ouvrière, le détonateur et le fédérateur d'un petit groupe de sportifs qui savent gagner et qui vont nous aider à gagner cette candidature », a expliqué le patron de la FFF, qui rêve désormais tout haut d’amener à la France son premier grand rendez-vous international de football depuis l’organisation de la Coupe du monde 1998.