Vente ASSE ‍: Encore au moins un an à attendre

Vente ASSE : Encore au moins un an à attendre

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Dernier de Ligue 2 après l'humiliation vécue samedi à Geoffroy-Guichard (0-6 et 3 expulsions), l'ASSE ne semble plus réellement en vente. Tandis que Caïazzo vit loin du Forez, Romeyer a oublié ses promesses.

En l’absence de supporters dans le Chaudron, les joueurs stéphanois ont pu repartir paisiblement de Geoffroy-Guichard samedi après avoir pris une claque historique face au Havre. Si les footballeurs stéphanois font ce qu’ils peuvent dans le climat actuel, et que l’AS Saint-Étienne reste toujours à la 20e place du classement de Ligue 1 avec -1 point, vestige de la sanction décidée après le chaos d’ASSE-AJA, du côté des deux présidents des Verts c’est le silence radio total. Depuis le communiqué lunaire annonçant des changements radicaux une heure après la relégation en Ligue 2, il ne s’est strictement rien passé, la vente annoncée et promise depuis des mois ne s’étant pas concrétisée. Tandis que Bernard Caïazzo suit depuis Dubai l’actualité du football français, Roland Romeyer est totalement muet, laissant à Jean-François Soucasse, président exécutif des Verts le soin de faire face aux questions.

L'ASSE n'a pas besoin d'une vente du club

Dans ce marasme absolu, Jean-François Soucasse, débarqué à Saint-Étienne il y a un an, tente de donner des signaux positifs. Et lorsque dans L’Equipe la question de la vente de l’ASSE est évoquée, il freine brutalement toute idée d’une cession rapide des Verts. « Vendre le club est une nécessité ? Non ! Il n’y a pas besoin de repreneur pour finir la saison. Cela fait 18 mois que je travaille sans repreneur, et avec cette hypothèse d’une vente. Elle n’entre pas dans mon périmètre d’action, mais dans celui des actionnaires. On a donc toute la latitude pour travailler au quotidien et cela nous met en responsabilité. Mais le processus de vente ne nous perturbe en rien », a prévenu le président exécutif de l’AS Saint-Étienne. De quoi se remémorer une célèbre tirade du film La Haine : « C’est l'histoire d'un homme qui tombe d'un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : Jusqu'ici tout va bien. Jusqu'ici tout va bien. Jusqu'ici tout va bien. Mais l'important, c'est pas la chute, c'est l'atterrissage. »