ASSE ‍: Ruffier viré, Balbir ne pleure pas

ASSE : Ruffier viré, Balbir ne pleure pas

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Stéphane Ruffier sera probablement limogé mercredi par les dirigeants de l'AS Saint-Etienne, Denis Balbir estime que le club a ses raisons.

Mis à pied la semaine passée par l’AS Saint-Etienne, après avoir reçu sa lettre par un huissier qui l’attendait à l’entrée du camp d’entraînement, Stéphane Ruffier est convoqué mercredi par Roland Romeyer et Bernard Caïazzo. A priori, et sauf extraordinaire retournement de situation, le gardien de but se verra signifier son licenciement pour faute grave et donc son départ immédiat de l’ASSE. Une page va se tourner pour les Verts, Stéphane Ruffier ayant permis à Saint-Etienne de se sortir parfois de sacrés traquenards. Mais pour Denis Balbir, journaliste et supporter affirmé de l’AS Saint-Etienne, le limogeage de Stéphane Ruffier n’est probablement pas à remettre en cause, le portier ayant quand même des choses à se reprocher.

Sur ButFootballClub, Denis Balbir n’est pas tendre avec le gardien de but de 33 ans, même s’il ne veut pas tout mettre sur le dos de Stéphane Ruffier. « Sur le dossier Ruffier, j’ai plutôt tendance à faire confiance en l’entraîneur et au club. Après, je comprends que ce soit mal perçu chez les supporters des Verts. Stéphane Ruffier a beaucoup amené au club pendant dix ans. Il a fait gagner des points à son équipe. Je peux entendre que certains trouvent sa sortie injuste. Maintenant quand on devient moins performant et qu’on n’a pas forcément conscience de ça, ça devient embêtant. Même si je le connais bien et que je l’apprécie humainement, je pense que son agent a gâché les choses. Il s’est mis en porte-à-faux avec le club. Quand on a amené autant pendant 10 ans, c’est difficile de sortir comme le fait Stéphane Ruffier. Après, avec son caractère, sa personnalité trop marquée… Sur le terrain, le staff technique doit faire des choix. Pour moi, c’est un peu trop facile de taper sur l’entraîneur ou sur le club, de critiquer le traitement du cas Ruffier. Et lui, comment il a traité le club, son métier, la concurrence ? Il faut voir des deux côtés. Certainement que les torts sont partagés. Après la vie continue, plein de joueurs partent fâchés d’un club. On ne sait pas tout ce qui s’est passé. Peut-être qu’il y a des histoires d’argent derrière ça. Je ne sais pas… », explique le journaliste qui se demande si on sait tout de cette triste fin.