Sélectionneur des Espoirs, la FFF déchirée en 5

Sélectionneur des Espoirs, la FFF déchirée en 5

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Le choix pour trouver le successeur de Sylvain Ripoll sera très politique au sien de la Fédération Française de Football. Chaque candidat a ses appuis, ce qui forcément risque de plaire ou déplaire selon le choix final. 

Limogé en raison de son bilan bien terne dans les deux dernières compétitions qu’il a dirigées, à savoir les JO de Tokyo et le récent Euro, Sylvain Ripoll paye ces prestations insuffisantes à un an des Jeux Olympiques de Paris. Il n’est pas encore clairement déterminé si l’entraîneur de Lorient, apprécié en interne, restera à la FFF après ce limogeage de la responsabilité des Espoirs français. Car pour le moment, avant de s’envoler pour l’Océanie afin de suivre la Coupe du monde féminine, Philippe Diallo aimerait bien avancer sur le dossier de son successeur. Selon L’Equipe, cinq techniciens ont le vent en poupe, même si des surprises sont toujours possibles. Cela avait notamment été le cas de la part de l’instance fédérale pour la désignation du sélectionneur de l’équipe de France féminine, où la candidature d’Hervé Renard est tombée du ciel. 

Cinq candidats pour un poste, sauf surprise

Pour mener les espoirs tricolores aux Jeux Olympiques, la FFF pense sérieusement à Julien Stéphan, libre de tout engagement après son limogeage de Strasbourg avant la fin de la saison, dévoile L’Equipe. Forcément, le fils de Guy Stéphan, adjoint de Didier Deschamps, a les faveurs de l’instance. Son passé dans la formation, où il a beaucoup apporté à Rennes, plaide pour lui, en plus de sa volonté de prendre le poste. Sabri Lamouchi, également sans club depuis la fin de son aventure à Cardiff et proche de Marc Keller, et Jocelyn Gourvennec, l’ancien entraineur de Bordeaux, Guingamp et Lille, sont dans les petits papiers de la FFF. Le Breton partage le même agent que Didier Deschamps, précise le quotidien sportif, pour qui cela pourrait donc compter. Philippe Montanier, proche d’Hubert Fournier, le DTN et Rémi Garde, qui a l’appui de Jean-Michel Aulas, ont aussi leurs partisans dans un choix où chacun défend visiblement ses pions. Le choix définitif interviendra d’ici la fin du mois d’août, car il va falloir préparer les éliminatoires à l’Euro 2025, et un match amical face au Danemark début septembre.