Plus qu'un simple coin de ciel bleu ‍?

Plus qu'un simple coin de ciel bleu ?

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Après une première période cafouilleuse, l’équipe de France est allée de l’avant en seconde période. Fatigue irlandaise ou amélioration côté tricolore ?

Balloté sur le plan physique d’entrée de jeu, fébrile défensivement, l’équipe de France a présenté dans un premier temps un visage qui rappelait les délicats déplacements en Autriche et en Roumanie ce samedi à Dublin. Des inquiétudes bien légitimes étaient alors de sortie à la pause, mais la performance réalisée en seconde période a été toute autre. Plus déterminés, plus offensifs, plus confiants, les Bleus ont assis leur domination pour finalement trouvé la faille logique. Supérieure sur le plan du jeu, l’équipe de France n’aurait-elle pas pu débuter déjà ce match avec cet état d’esprit, au lieu de se mettre à portée de fusil en étant tout proche de concéder l’ouverture du score ?

 

Pour Thierry Henry et du côté des joueurs généralement, on voulait surtout retenir la deuxième partie du match. « Cette équipe irlandaise s'est créé des "occases", mais sans leur manquer de respect, ce sont des "occases" qu'on a un peu données, ce sont les aléas du foot. C'est un but heureux mais qui récompense le bon travail effectué en deuxième période où on a beaucoup mieux joué qu'en première, on n'a jamais baissé la tête. Avec un jeu avec de remises, de passes et de ballons vers l'avant, et c'est comme ça que le but est arrivé. On a montré un beau visage dans l'adversité. Cette équipe est en train de se créer, c'est dans des matches comme ça qu'on y arrive », a assuré le capitaine français, pour qui un nouveau vent souffle sur les Bleus, notamment dans la gestion des matchs à haut tension.

 

« Cette équipe a déjà montré, en Serbie, que la pression n'était pas un problème pour elle. D'habitude, on en voit 50 ou 80 supporters français à l'extérieur, en Serbie par exemple il n'y en avait pas beaucoup, et à Dublin c'était extraordinaire, j'étais agréablement surpris », a reconnu l’attaquant de Barcelone, qui doit pourtant savoir que ni la côte d’amour du public ni le faible niveau de jeu parfois affiché ne peut pas être balayé aussi facilement d’un revers de manche, au risque de les voir revenir plus rapidement que prévu.