Mexès-Rami, paire gagnante?

S’il existe un chantier prioritaire aux yeux de Laurent Blanc, c’est sans aucun doute sa charnière centrale. Socle incontournable d’une équipe, jamais pourtant la bonne formule n’a été trouvée en Equipe de France depuis la Coupe du Monde 2006. Aujourd’hui, c’est la paire Mexès-Rami qui tient la corde, et le joueur du Losc savoure.

 

« Tout cela me met en confiance, c’est clair. C’est extraordinaire ce qui m’arrive, convient Rami. Prétendre à une place au départ... Je me fais des films, je me remets en question. La pression viendra petit à petit mais c’est de la bonne pression. Je travaille  mais je dois surtout progresser dans la communication avec mes coéquipiers. Pour ça, il faut du temps. Avec Philippe, on a eu plus de temps pour discuter. Je l’écoute, on a un bon feeling ensemble, sur le terrain et dans la vie de tous les jours. Il a un vécu, j’essaie d’apprendre. Laurent Blanc nous donne aussi des conseils, il a joué à ce poste, il sait de quoi il parle. En équipe de France, c’est un peu comme à Lille. On a l’habitude de jouer dans les pieds, de ne jamais dégager. Jouer au ballon, c’est ce que nous demande ici aussi le coach », explique Adil Rami, qui s’il continue sur cette voie, peut prétendre à s’installer durablement chez les Bleus.