Lloris ‍: « ‍Il y aura beaucoup de buts, des beaux, des bizarres ‍»

Lloris : « Il y aura beaucoup de buts, des beaux, des bizarres »

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Victime du fameux ballon Adidas lors de France-Chine, Hugo Lloris pense qu'il va y avoir du spectacle pendant le Mondial compte tenu des trajectoires fantaisistes de Jabulani.

La confrérie des gardiens de but est unanime ou presque à regretter que le ballon utilisé pour la Coupe du Monde soit plus digne du beach-soccer que de la plus prestigieuse épreuve de football. Après Casillas et Buffon, qui ont témoigné de leur étonnement devant les trajectoires de Jabulani, Hugo Lloris a reconnu que cela allait donner lieu à quelques buts hors du commun lors du Mondial. Et le portier des Bleus est bien placé pour en parler puisque contre la Chine il a été la victime de ce ballon, ce qu’il admet sans aucune contestation.


« On se doit d'être encore plus rapide dans l'analyse de la trajectoire. Il n'y a pas eu de faute technique mais à la rigueur, j'aurais préféré qu'il y ait eu une faute technique, au moins j'aurais pu m'en vouloir, reconnaissait Hugo Lloris mardi face à la presse. Analysant ses sensations avec Jabulani, le portier de l’OL avoue que ce cuir a encore des mystères. Le ballon se déplace de haut en bas, de droite à gauche. Même les attaquants sont gênés à la réception des centres, il est difficile d'analyser le point d'impact entre le ballon, la tête et le pied. Il y aura beaucoup de buts, des beaux, des bizarres. Le ballon est léger, on dirait qu'il est fait en plastique. On est loin des gros ballons en cuir. Et plus on va monter en altitude, plus on va connaître des problèmes. »


Pour tenter d’éviter de revivre un tel problème lors du premier tour du Mondial, Hugo Lloris ne voit qu’une solution. Une vigilance encore plus vive et surtout de la part des défenseurs qui devront éviter les tirs de longue distance. « On a tous conscience que ces ballons nous rendent la tâche difficile. Mais on s'adapte, c'est un élément qui entre en compte mais il faut être plus concentré que d'habitude. Il faut être constamment en éveil, concentré, vigilant et faire des choix précis en recherchant l'efficacité. Il y a toujours quelque chose à faire quand on est compétiteur. On cherche des solutions, il y a des choix à faire. Mais on sait maintenant qu'il peut se passer n'importe quoi, même sur les ballons les plus faciles. Il y a aussi plusieurs façons de contrer cela, en ne laissant pas la possibilité au joueur adverse de frapper », explique avec malice le gardien de l’équipe de France. Les défenseurs tricolores sont prévenus, Jabulani pourra être leur pire ennemi.