Evra ‍: « ‍Le problème n’est pas Anelka, c’est d’avoir un traître ‍»

Evra : « Le problème n’est pas Anelka, c’est d’avoir un traître »

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Le capitaine de l'équipe de France est intervenu samedi en conférence de presse afin de donner son opinion sur l'affaire Anelka. Et Patrice Evra n'a clairement pas mâché ses mots.

Visiblement remonté et décidé à mettre les pendules à l’heure, Patrice Evra a tenu à recadrer les choses après l’exclusion de Nicolas Anelka. Pour le capitaine de l’équipe de France, il y a un membre des Bleus qui a clairement décidé de jouer contre le groupe et s’il ne sait pas qui est celui qu’il qualifie de « traître », il est écœuré de cela.


« C’est encore un coup dur. On a déjà perdu Lassana Diarra pour une autre raison, on se met dans une situation catastrophique après le match contre le Mexique et là on perd un coéquipier. Moi j’ai très mal et Nicolas aussi. On est des hommes. Il s’est passé des choses dans le vestiaire. De ce que j’ai entendu, ce n’est pas exactement ce qui s’est dit qui a été rapporté dans la presse. Je ne veux pas entrer dans les détails. Je suis resté avec Nico pendant l’entraînement et ça lui fait mal de nous quitter, malgré ce qui se dit », lançait dans un premier temps Patrice Evra, avant de se lâcher un peu plus.


« Je me demande comment ce journal a publié ses propos en Une. Je pense à un enfant qui passe devant un kiosque et qui voit ces insultes. Je me dis, là le journal est heureux car il fait le jackpot, car même ceux qui ne s’intéressent pas au football achètent ce journal. Je suis vraiment très touché, car après le match du Mexique on était déjà dans un gros problème et là on en rajoute. J’ai l’impression qu’à chaque fois on oublie de parler football. Le problème de l’équipe de France, ce n’est pas Anelka, c’est le traître qui est parmi nous. Il faut le dire, comment cette chose a été sortie dans la presse ? C’est ce traître qu’il faut éliminer du groupe (...) Que la presse me traite de nul, nous qualifie d’être des imposteurs, pas de problème, mais là où on va ? (...) Il y a quelqu'un dans le groupe qui veut du mal à l'équipe de France », fulminait le capitaine des Bleus, qui a ensuite avoué qu’il ne savait pas qui était la taupe au sein du vestiaire tricolore.