Cissé ‍: « ‍J’ai très rarement douté ‍»

Cissé : « J’ai très rarement douté »

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Même s’il semble loin dans la hiérarchie des attaquants français, Djibril Cissé attend patiemment sa chance. Le buteur du Pana, si loin du Mondial en début de saison, est prêt à bondir sur la première occasion, au propre comme au figuré.

Même si aucun secteur de jeu n’a été épargné depuis la préparation, l’attaque française a été particulièrement pointée du doigt. Le rendement très insuffisant du côté droit, la difficulté de trouver Anelka proche du but, sont des problèmes qui commencent à cogiter chez Raymond Domenech, même s’il préfère bien sûr afficher ses certitudes. Dès lors, avant le premier match ou plus probablement après si ces problèmes venaient à se confirmer, des changements seraient envisagés. Gignac, Henry et Cissé sont autant de postulants à une place de titulaire, et le buteur du Panathinaïkos sait que s’il a sa chance à un moment, ce sera une opportunité à saison immédiatement.

« Parce qu’on sait qu’avec la sélection, c’est un match ou deux tous les trois mois. Dans les grandes compétitions comme l’Euro ou la Coupe du monde, la fréquence est un peu plus intense, mais ça reste très dur. En club, si tu loupes un match, tu sais qu’il y en a un autre qui suit. En sélection, c’est une pression particulière. Tu sens que c’est autre chose. Le poids est plus lourd sur les épaules », a reconnu dans L’Equipe, l’ancien joueur de l’AJA et de l’OM, qui livre le secret pour réussir à vivre cette période particulière pour un attaquant.

« L’attaquant doit avoir une confiance en soi démesurée. Et, surtout, il doit être imperméable aux critiques et au doute. C’est lui qui fait gagner l’équipe, mais, quand il ne marque pas, c’est aussi lui qui peut la faire perdre. Il faut être vraiment costaud. J’ai rarement, très rarement douté dans ma carrière. Je suis conscient de mes qualités et de mes défauts et quand je traverse un mauvais passage, je sais que ça va forcément revenir », a assuré celui qui estime que 80 % du travail de l’attaquant se fait dans la tête. Une fraicheur mentale dont les Bleus pourraient avoir bien besoin si les choses devaient mal tourner.