Fabrizio Romano, le roi du mercato accusé de vol d'infos

Fabrizio Romano, le roi du mercato accusé de vol d'infos

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Il attire l'attention de toute l'Europe en ce moment, mercato oblige. Fabrizio Romano a pris pour habitude d'alimenter Twitter par ses informations croustillantes et exclusives. Enfin, pas si exclusives que cela à en croire plusieurs journalistes européens.

Depuis début juillet, on cite son nom peut-être autant de fois que les stars du ballon rond qui alimentent ses informations. Fabrizio Romano est un journaliste réputé sur le mercato qui jouit d'une médiatisation bien supérieure à celle de ses confrères sur les réseaux sociaux. L'Italien s'est fait une spécialité des scoops sur les signatures de tel ou tel joueur avec un fort pourcentage de réussite. Toutefois, il peut parfois être démenti à la dernière minute comme ce fut le cas avec le transfert avorté de Tyrell Malacia à l'OL. Mais, globalement, Fabrizio Romano est plus vite au courant sur les mouvements au mercato que les autres journalistes.

Fabrizio Romano, roi des copieurs ?

Plus vif que les autres ce Romano ? Les journalistes du quotidien néerlandais De Telegraaf sont loin de partager ce point de vue. Dans la dernière édition de leur podcast Kick-off, ils s'en sont pris sévèrement au journaliste italien, accusé de voler les informations des autres et de n'en créer finalement aucune. En cause, une information de l'Italien sur un conflit entre Antony et l'Ajax sur une envie de départ à Manchester United qui a poussé le Brésilien à ne pas disputer l'entraînement. Romano a tweeté sur le sujet comme une exclusivité propre mais elle serait plutôt issue du travail de Mike Verweij, journaliste à De Telegraaf.

« Fabrizio Romano est une sorte de gourou des transferts, mais c'est le numéro un du copier-coller. Un jour comme aujourd'hui, vous pouvez le constater : deux minutes après Mike, Romano arrive avec des infos exclusives sur Antony, qui n'a pas participé à la séance d'entraînement du jour avec l'Ajax. Toute l'Europe se dit alors que Romano est au-dessus de tout le monde, mais il ne fait que voler les informations des journalistes de tous les pays, y compris celles de Mike Verweij. Mais ce n'est pas grave puisque c'est autorisé. Ce genre d'hommes agissent comme s'ils avaient un réseau énorme mais il ne font que copier-coller », a dégainé Marcel van der Kraan, chef des sports du Telegraaf. Ce n'est pas une première pour Fabrizio Romano, lequel avait déjà essuyé les foudres d'un confrère italien pour les mêmes faits par le passé.