De l’humiliation au racisme, sa panenka a tout déclenché

De l’humiliation au racisme, sa panenka a tout déclenché

Prêt à assurer la victoire d’Al-Shabab jeudi, Aaron Boupendza a désobéi à son entraîneur pour tirer un penalty en fin de rencontre. Malheureusement pour le Gabonais, sa panenka a été lue par le gardien adverse. Et c’est grâce à une autre panenka qu’Al-Ittihad s’est finalement imposé (2-1). De quoi provoquer la colère d’internautes coupables de racisme.

Aaron Boupendza n’est sûrement pas près d’oublier ce match cauchemardesque ! En déplacement jeudi sur le terrain d'Al-Ittihad, leader en Arabie Saoudite, Al-Shabab menait au score et avait l’opportunité d’assurer la victoire grâce à un penalty obtenu. Non désigné pour tirer, l’attaquant de 26 ans s’est quand même emparé du ballon. Autant dire que l’ancien Bordelais avait tout intérêt à réussir sa tentative à la 89e minute. Malheureusement pour lui, sa panenka a été lue par le gardien adverse.

Le cauchemar de Boupendza

Sans surprise, son entraîneur n’a pas du tout apprécié cet épisode et l’a immédiatement remplacé. Mais ce n’était pas la fin du calvaire pour Aaron Boupendza. Bien qu’en infériorité numérique, Al-Ittihad parvenait à arracher la victoire au bout du temps additionnel (90e+16) grâce à un penalty d’Abderrazak Hamed Allah… sur une panenka ! Il n’est pas interdit de penser à un chambrage de la part du Marocain. Quoi qu’il en soit, en plus de son entraîneur, Aaron Boupendza a provoqué la colère des supporters qui le jugent coupable de la défaite.

Certains d’entre eux ont même dépassé les limites avec des messages racistes sur Twitter. L’avant-centre s’est donc défendu sur le réseau social. « J'ai fait une erreur, a reconnu l’international gabonais. Je le sais et j'en assume l'entière responsabilité. Je ne cherche pas d'excuses. Mais est-ce normal de recevoir de tels messages ? J'aime ce club, je me donne à fond. Parfois on brille, parfois on tombe. C'est la vie, c'est le sport. Mais rien ne justifie le racisme. Jamais. » Cet incident arrive dans une période où d’autres joueurs comme Romelu Lukaku et Vinicius Junior ont également été victimes de racisme.