Les preuves balancées, Textor met sa menace à exécution

Les preuves balancées, Textor met sa menace à exécution

Sûr de sa version, John Textor a lancé de graves accusations de corruption dans le championnat brésilien. Convoqué par les autorités brésiliennes, le propriétaire de Botafogo a pu s’expliquer et promet d’envoyer tous les éléments compromettants à sa disposition.

Comme pressenti, les déclarations de John Textor agitent le football brésilien depuis quelques jours. Au cours d’un échange avec la chaîne YouTube Canal do Medeiros lundi, le propriétaire de Botafogo a lancé de graves accusations de corruption contre Palmeiras. L’Américain affirme que le champion en titre a pu compter sur la complicité des arbitres et de joueurs adverses ces deux dernières années.

Textor a rencontré les autorités brésiliennes

« Nous disposons de preuves solides, confirmées à 100 %, a lâché John Textor. (...) Désolé si cela va faire du bruit, mais j'en ai la preuve, je l'enverrai aux procureurs. Je suis là pour défendre l'honneur de mon club. Je peux vous promettre que personne ne touchera à nos matchs cette année. » Palmeiras n’a évidemment pas apprécié et a annoncé dans un communiqué qu’il allait saisir la justice afin d’obliger l’homme d’affaires à expliquer ses « déclarations irresponsables ».

John Textor a effectivement des choses à dire, lui qui a ensuite accusé des arbitres de la VAR, ainsi que quatre joueurs de Fortaleza et cinq de São Paulo. Là encore, les deux clubs concernés ont saisi les autorités locales, lesquelles ont convoqué le patron de l’Olympique Lyonnais. La police de Rio de Janeiro a écrit dans un communiqué que le dirigeant avait été invité à s’expliquer. Le rendez-vous aurait duré près de trois heures selon la presse brésilienne. Ce dont John Textor ne se plaint pas.

« Cet entretien a été réalisé à ma demande, a précisé le propriétaire de Botafogo sur le réseau social X. Je voyageais depuis l'Europe pour présenter des preuves qui étaient auparavant ignorées. L'enregistrement audio a été délivré durant l'entrevue. » Parmi les preuves en sa possession, l’Américain aurait enregistré des arbitres qui se plaignaient de ne pas avoir reçu leurs pots-de-vin. Des documents qu’il promet de transmettre sous dix jours.