Neymar viré par Puma, le Brésil s’interroge

Neymar viré par Puma, le Brésil s’interroge

Très critiqué pour sa prise de position, Neymar assume totalement son soutien à Jair Bolsonaro, candidat d’extrême droite pour l’élection présidentielle au Brésil. Une initiative qui aurait pu le priver de son énorme contrat de sponsoring avec la marque Puma.

Neymar n’en est plus à une polémique près. Le mois dernier, l’attaquant du Paris Saint-Germain s’est affiché sur les réseaux sociaux pour soutenir Jair Bolsonaro. En réalité, ce n’est pas vraiment une surprise puisque l'international brésilien avait déjà rejoint le camp du candidat d’extrême droite en 2018. L’ancien joueur de Santos a donc assumé son choix face à la polémique. « On parle de démocratie et d'un tas de choses, mais quand quelqu'un a une opinion différente il est attaqué par ces mêmes personnes qui parlent de démocratie. Va comprendre », avait réagi Neymar, sans effacer sa vidéo appelant à voter pour Jair Bolsonaro.

Ces images avaient pourtant de quoi causer de gros problèmes au Parisien, pense Rodrigo Tavares. Comme beaucoup d’autres observateurs, le journaliste du quotidien Folha de Sao Paulo a remarqué que le joueur portait un pull de Puma dans sa vidéo. La marque s’est donc retrouvée mêlée à ce soutien et donc à la polémique. Neymar a évidemment le droit d’exprimer ses opinions. Mais le chroniqueur rappelle que le sponsor de la star se vante de ses valeurs. Et que certains concurrents auraient pris des mesures dans la même situation.

Puma refuse de commenter

Par exemple, Nike s’est séparé de l’attaquant de Manchester United Mason Greenwood, accusé de viol et d’agression. Puis Adidas a interrompu son partenariat avec Kurt Zouma qui avait maltraité son chat. Certains diront que ces cas ne sont pas comparables avec la prise de position de Neymar. Quoi qu’il en soit, Rodrigo Tavares estime que Puma, au courant des opinions du joueur lors de sa signature en 2020, aurait pu déchirer leur contrat à 25 millions d’euros par an. Ce ne sera visiblement pas le cas. D’ailleurs, la société allemande a refusé d’évoquer le sujet.