Homophobie ‍: Un replay supprimé, l’OM risque gros

Homophobie : Un replay supprimé, l’OM risque gros

Lors du match de Ligue 1 remporté face au Racing Club de Lens (2-1) dimanche dernier, des supporters de l’Olympique de Marseille ont repris des chants homophobes. Alerté par le collectif Rouge Direct, le diffuseur Prime Video a supprimé le replay de la rencontre. Et le club phocéen pourrait se retrouver dans le viseur de la commission de discipline.

Supporters de l’Olympique de Marseille et du Racing Club de Lens, ne cherchez plus, le replay du match entre les deux équipes n’est plus disponible sur Prime Video. Les rencontres sont habituellement proposées pendant une semaine. Mais le diffuseur de la Ligue 1 a réagi suite à la dénonciation de Rouge Direct. Le collectif qui lutte contre l’homophobie a en effet relayé une vidéo où l’on entend des supporters marseillais reprendre des chants inacceptables.

« Il faut tuer ces pédés de Lensois, il faut les tuer, il faut les tuer », pouvait-on entendre au Vélodrome à la 73e minute du match. « L’impunité, la banalisation de l'homophobie c’est cela. Et les violences contre les LGBT sont en roue libre », a constaté Rouge Direct, qui a donc obtenu la suppression du replay sur Prime Video. « Nous travaillons conjointement avec la LFP pour détecter ce type de chants/incidents, et quand on constate la présence de chants/insultes homophobes et, plus largement, discriminants (...), le replay est automatiquement supprimé », s’est expliqué le principal diffuseur du championnat français.

L'OM bientôt sanctionné ?

A noter que Prime Video a déjà pris des mesures similaires pour « une quinzaine » de rencontres cette saison en Ligue 1 et en Ligue 2, et notamment lors de l’Olympico à Lyon (1-0 pour les Gones) le 4 février dernier. Cette fois, l’affaire risque de se poursuivre étant donné que Rouge Direct réclame des sanctions contre le club phocéen. « Ce chant homophobe est avéré et l'OM devrait en toute logique et en application du règlement être convoqué par la commission de discipline », a estimé le porte-parole du collectif Julien Pontes.