Le PSG vide son sac sur le fair-play financier

Le PSG vide son sac sur le fair-play financier

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La question du fair-play financier commence à agiter de plus en plus le football européen au fur et à mesure que son application se rapproche. Après avoir fait leur petite cuisine interne pendant des années, certains clubs européens s’agacent désormais ouvertement de la montée en puissance ultra-rapide du Paris Saint-Germain. Et le contrat signé entre le Qatar et le PSG pour la promotion touristique du pays, en échange de plusieurs centaines de millions d’euros a clairement fait monter la pression autour de ce dossier. Dans le Parisien, le directeur général du Paris Saint-Germain a dit ce qu’il avait sur le cœur face à ces critiques de plus en plus virulentes.

« Je pense que cela arrange bien des gens de dire ça. Il me semble que l’UEFA, qui parle beaucoup sur ce sujet — et peut-être trop — se rangera derrière l’avis d’un panel indépendant qui jugera des éléments de contrat des grands clubs en Europe. Laissons travailler ce panel indépendant sans essayer d’influencer sa position. S’ils nous posent des questions, nous y répondrons (…)  Le Paris Saint-Germain respecte les autres clubs, donc on demande à être respectés. Il n’y a pas de contournement des règles. Le club est capable de développer un niveau de revenus suffisant pour supporter le niveau d’investissement et de dépenses qui est le sien.  Quand tu innoves, il faut bien être le premier. Nous sommes les premiers sur ce sujet. Quand le Bayern Munich a vendu 5% de son capital à Adidas et à Audi, ils ont innové, rappelle Jean-Claude Blanc, un peu agacé par les critiques émises par les dirigeants du Bayern Munich, qui estiment que le PSG veut se confectionner un fair-play financier à sa sauce. Et le directeur général du club de la capitale de dire ce qu’il pensait de tout cela.  Jusqu’ici, nous n’avons pas pris la parole, nous avons écouté avec attention les points de vue, parfois maladroits, des uns et des autres pour essayer d’influencer le panel. Je comprends l’intérêt du Bayern Munich de dire : « Il n’y a pas eu de grands clubs en France et je ne veux pas qu’il y en ait pour que la hiérarchie mondiale soit respectée. » Je ne veux pas juger s’ils ont peur ou pas. Manifestement, nous bousculons la hiérarchie des grands clubs européens. Le fair-play financier n’a pas été créé pour bloquer la concurrence et empêcher la construction rapide de nouveaux grands clubs. »