OL ‍: Des magouilles pour Nuamah, Textor grillé par la FIFA

OL : Des magouilles pour Nuamah, Textor grillé par la FIFA

Annoncé à l’Olympique Lyonnais depuis plusieurs jours, Ernest Nuamah a finalement été transféré à Molenbeek, autre club dirigé par John Textor, avant d’être prêté à la formation de Ligue 1. De quoi attirer l’attention des instances qui soupçonnent l’Américain de contourner les règles.

Le supporters de l’Olympique Lyonnais commençaient à douter. Mais ce mercredi, le club rhodanien a bien confirmé la signature d’Ernest Nuamah. L’ailier ghanéen était arrivé à Lyon la semaine dernière et malgré sa visite médicale réussie, il aura fallu attendre quelques jours supplémentaire pour l’officialisation de sa venue. Le club rhodanien a apparemment rencontré des difficultés pour finaliser le deal, ce qui explique sans doute la formule choisie.

Textor dans le viseur des instances

Rappelons qu’Ernest Nuamah a quitté Nordsjaelland dans le cadre d’un transfert à Molenbeek, autre club dirigé par John Textor, avant d’être prêté avec option d’achat à l’Olympique Lyonnais. Une manœuvre étrange qui suscite forcément quelques doutes. Compte tenu des sanctions de la DNCG, qui a prononcé un encadrement de la masse salariale et des indemnités de transfert des Gones, ce procédé a peut-être été privilégié afin de contourner les décisions du gendarme financier. On apprend donc sans surprise que les instances, et pas seulement en France, s’interrogent sur le deal conclu par John Textor.

Selon le média danois Tipsbladet, la formule utilisée pour Ernest Nuamah est considérée comme un transfert relais, avec un troisième club impliqué, une manœuvre interdite par la FIFA. Les dirigeants du football mondial vont donc s’intéresser à cette opération, d’autant que la source précise que Nordsjaelland a déjà reçu le montant total du transfert (26 millions d’euros) en un seul paiement, un fait plutôt rare lorsqu’il s’agit d’une somme aussi importante. Cette nouvelle affaire vient encore polluer l’actualité de l’Olympique Lyonnais et de son propriétaire John Textor, visé par une plainte de l’ancien président Jean-Michel Aulas.