Aulas accuse Textor d'être un mauvais payeur, il sera sans pitié

Aulas accuse Textor d'être un mauvais payeur, il sera sans pitié

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La journée a été bouillante à Lyon, et pas uniquement en raison du départ de Barcola et de la signature de Muanah. La guerre Textor-Aulas est désormais passé à un stade assez incroyable.

John Textor a remis en cause l’honnêteté de Jean-Michel Aulas en conférence de presse, affirmant que ce dernier avait caché la vraie situation de l’OL face à la DNCG. Cette accusation a d’abord valu à l’actuel propriétaire une plainte en diffamation, mais en même temps on a appris que JMA avait lancé au début du mois d’août une procédure afin que les comptes de l’Olympique Lyonnais soient bloqués, l’ancien dirigeant rhodanien souhaitant récupérer une partie de l’argent qu’Eagle Football lui doit encore. Mais il n’empêche, Aulas passe dorénavant pour un empêcheur de tourner en rond à l’OL, les supporters étant de plus en plus énervés contre celui qui a fait de Lyon le club qu’il est devenu. De quoi faire réagir Jean-Michel Aulas.

Aulas ne veut pas laisser Textor le rouler dans la farine

Dans Le Progrès, l’ancien propriétaire de l’Olympique Lyonnais a remis les pendules à l’heure et rappelé que le fautif était John Textor et personne d’autre. « On me doit 14,5 millions d’euros depuis le 10 août, on a donc mis en demeure Eagle de nous payer par le biais d’OL Groupe. Ils nous ont répondu qu’ils ne pouvaient pas le faire. On a assigné et on a voulu s’assurer qu’il y avait l’argent sur les comptes. On a reçu très vite des informations nous disant qu’il y avait un compte avec plus que la somme due. John Textor m’a alors demandé de débloquer les autres comptes, je l’ai fait le soir même (...) C’est terrible qu’on vienne m’accuser d’aller contre le club. Je vais contre l’investisseur qui a été choisi par Pathé et IDG et qui devait apporter des centaines de millions. Je crains qu’il cherche à réduire ce qu’il doit aux uns et aux autres. On va en passer par les tribunaux s’il compte ne pas me payer », prévient Jean-Michel Aulas dans les colonnes du Progrès. Le feuilleton est loin d’être terminé.