Il arrive en Arabie Saoudite et Cristiano Ronaldo le fait marrer

Il arrive en Arabie Saoudite et Cristiano Ronaldo le fait marrer

La Saudi Pro League au niveau de la Ligue 1, Cristiano Ronaldo a frappé fort avec sa sortie médiatique en début d'année. Pour un ancien du championnat de France arrivé en Arabie Saoudite, il ne faut quand même pas exagérer. 

Avant d’être mis en lumière pour son carton rouge dans la demi-finale de Super Coupe face à Al-Hilal, Cristiano Ronaldo avait livré un étonnant plaidoyer pour le championnat qu’il a rejoint il y a désormais plus d’un an. Le Portugais avait bien voulu se prêter au jeu toujours très osé des comparaisons, en expliquant que la Saudi Pro League possédait un niveau digne des grands championnats européens, en tout cas au-dessus de la Ligue 1 par exemple. Une sortie médiatique qui a forcément fait réagir, et en France notamment, lui a valu quelques remarques acides. Il y a un joueur qui est en tout cas bien placé pour donner son avis, il s’agit d’Andrei Girotto. Le Brésilien vient de passer six ans au FC Nantes, et a signé l’été dernier au club d’Al-Taawoun FC, surprenant 5e de son championnat.

L'ambiance de la Ligue 1 lui manque

Pas de quoi enthousiasmer le défenseur brésilien, qui voit encore de très nettes différences entre les deux championnats, et n’hésite pas à confier que les ambiances à la nantaise lui manquaient beaucoup. « La sortie de Cristiano Ronaldo ? (Rires) Il y a encore des progrès à faire. Les Saoudiens sont sur le bon chemin, ils ont envie de progresser. Il y a beaucoup d’étrangers. Nous, par exemple, on en a 8 et ils sont tous titulaires. Dans quelques années, ça peut être un grand championnat. Il y a beaucoup d’étrangers dans chaque équipe donc ça relève le niveau. En France, il y a plus de force, de vitesse. Le jeu ne s’arrête pas. Au Brésil, c’est plus technique, ça pose plus le ballon. Ici, ça ressemble un peu au Brésil. Il fait tellement chaud. Il y a peut-être moins de rythme. L’ambiance, ce n’est pas la Beaujoire. Ça me manque cette ambiance. Dans notre stade, nous avons 2000-3000. Après, quand tu joues des gros clubs, c’est plein, mais dans notre enceinte, jamais ! », a livré celui qui évolue désormais dans un club de la ville de Buraydah, à 350 kilomètres de Riyad, et où le football n’est clairement pas une priorité.