363 millions d’euros, Neymar braque l’Arabie Saoudite

363 millions d’euros, Neymar braque l’Arabie Saoudite

Ejecté du PSG en plein mois d'août, Neymar a dit au revoir au haut niveau européen. Il a dit en revanche au haut niveau financier de l'Arabie Saoudite. 

Poussé dehors par le PSG, Neymar n’a pas mis longtemps à trouver un point de chute une fois que son départ a été validé. A peine quelques jours après le discours musclé de Luis Enrique à son encontre, le Brésilien s’est rapproché d’Al-Hilal, qui l’avait déjà sollicité au début de l’été. Les deux camps n’ont pas tergiversé bien longtemps puisqu’un accord a été trouvé pour un contrat de deux ans, avec une troisième année en option. Concernant l’aspect financier, personne n’a été perdant puisque le PSG a récupéré 90 millions d’euros pour un joueur dont il ne voulait plus, et qui coûtait beaucoup plus cher qu’il ne rapportait en performances sur le terrain. 

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par NJ 🇧🇷 (@neymarjr)

Un départ forcé donc, mais qui ne provoquera pas de pertes financières pour Neymar. Bien au contraire. Le magazine catalan MonEsport s’est penché sur l’opération financière conclue par l’entourage du Brésilien. Le salaire de 200 millions d’euros sur deux ans a bien été confirmé, et ce ne sera pas la seule source de revenus pour l’ancien prodige de Santos. Ainsi, le meneur de jeu de 31 ans, actuellement blessé et qui n’a pas encore disputé le moindre match avec Al-Hilal, touchera, en plus de son salaire, 81,5 ME par an en accords commerciaux avec les sociétés saoudiennes principalement, ou les sponsors du club de Riyad.

Entre ses fameuses publications rémunérées sur Instagram, ses accords avec l’office de tourisme et ses nouveaux sponsors liées à son changement de club, Neymar va donc récupérer 163 millions d’euros sur l’ensemble de la durée de son contrat. Avec ces 363 millions d’euros récoltés pendant son passage en Arabie saoudite, le « Ney » va avoir de quoi voir venir, et vient paradoxalement de signer le meilleur contrat de sa carrière, alors qu’il est beaucoup plus proche de la fin que du début.