Macron supporter de l'Argentine, Mélenchon disjoncte

Macron supporter de l'Argentine, Mélenchon disjoncte

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Il y a quelques semaines, l'Argentine élisait un nouveau président : Javier Milei. Ce dernier a d'ailleurs offert à Emmanuel Macron un maillot de Boca Juniors. 

Le nouveau chef d'Etat de l'Argentine, Javier Milei, sait qu'il ne sera pas en terrain conquis dans de nombreux pays du monde. Ses idées politiques très conservatrices font déjà polémique en France. Pour tenter de nouer des liens avec Emmanuel Macron, Javier Milei lui a récemment offert un maillot de Boca Juniors, son équipe de coeur. Sur le maillot, l'Argentin avait écrit : « Vive la liberté, bordel ». Bon joueur, Emmanuel Macron a pris un cliché avec le maillot envoyé par Javier Milei. Un cliché qui a vite fait le tour des réseaux sociaux. Et la polémique n'a pas tardé, l'extrême gauche reprochant au président français de faire la publicité de son homologue extrémiste argentin. 

Emmanuel Macron fait hurler la gauche 

Sur X, Jean-Luc Mélenchon s'est offusqué en postant rapidement : « Javier Milei, le type qui entend des voix et qui a gagné l'élection présidentielle argentine se réjouit par tweet de la photo de Macron brandissant le drapeau de sa campagne avec écrit dessus : "Vive la liberté, bordel" ! Le gars veut détruire tous les services publics. Encore un bon pote pour la France carajo ! ». Même son de cloche du côté de Thomas Portes, député LFI de Seine-Saint-Denis : « Macron n’aura pas eu mot pour Federico Martin Aramburu, joueur de rugby argentin, assassiné par des militants d’extrême-droite à Paris mais il prend la pose avec un maillot de Boca Juniors signé par le président d’extrême-droite argentin. Macron marchepied de l’extrême-droite ». Du côté du PS, on a aussi exprimé une pensée similaire. Olivier Faure a pesté contre Emmanuel Macron, l'accusant de « jouer à l'agent publicitaire du populiste ultra libéral Javier Milei ». A noter que Javier Milei sera investi ce dimanche à Buenos Aires en présence de nombreux dirigeants étrangers et de Stanislas Guérini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques.