Coupe du monde tous les deux ans, le plan diabolique de la FIFA en marche

Coupe du monde tous les deux ans, le plan diabolique de la FIFA en marche

Icon Sport

La FIFA n’a pas attendu bien longtemps, et encore moins un éventuel vote, pour faire le forcing autour de sa réforme la plus spectaculaire depuis fort longtemps.

Compétition espacée tous les quatre ans depuis sa création en 1930, la Coupe du monde se déroulera désormais tous les deux ans. C’est ce que l’instance mondiale aurait fait savoir aux fédérations nationales dans un courrier indiquant sa ferme volonté d’aller au bout de cette réforme qui va bouleverser le calendrier mondial. La mise en application de cette réforme pourrait se faire dès 2026. Entre la volonté farouche de la FIFA de faire passer ce changement, et l’appui de nombreuses fédérations en dehors de l’Europe et de l’Amérique du Sud, le vote pourrait bien devenir rapidement une formalité. Surtout devant la promesse de la FIFA d’inviter encore plus de pays, pour plus de matchs, et plus de nations qualifiées pour des Coupes du monde qui reviendraient donc très rapidement dans le calendrier. Et tant pis pour les cadences infernales pour les joueurs, le prestige de la compétition, et sa rareté qui en faisaient un évènement inestimable, le plus glorieux de ce sport. 

Avec cette Coupe du monde qui revient très vite, les éliminatoires seraient réduits, puisque plus d’équipes seraient qualifiés. La FIFA explique ainsi que les dates seront plus nombreuses pour les clubs et que les joueurs internationaux feront ainsi moins de déplacements, notamment pour les Africains et les Sud-Américains. Les joueurs seraient disponibles pour leur équipe nationale 30 jours par an, contre 50 actuellement. Des arguments qui peuvent s’entendre, même si tout dépendra désormais du vote qui aura lieu en décembre prochain. Avec son ambition de donner aux petites fédérations la possibilité de jouer une Coupe du monde plus facilement, Gianni Infantino a de grandes chances d’avoir de nombreux pays derrière lui pour ce défi.