À la recherche d'un entraîneur pour relancer un nouveau cycle suite au départ annoncé de Christophe Galtier, l'AS Saint-Etienne ne manque pas de solutions.
Certains diront qu'il était temps... Dimanche, pour son dernier match à la tête de l'ASSE dans son Chaudron, Christophe Galtier a subi la pire humiliation de son passage chez les Verts à domicile contre le PSG (0-5). Cette lourde défaite a en plus enterré les derniers espoirs européens de Sainté. Arrivé il y a huit saisons, l'entraîneur de 50 ans quittera donc un navire à la dérive après l'avoir remis à flot... Si son départ va laisser un grand vide, celui-ci va surtout permettre de lancer un nouveau cycle. Et pour faire face à la nouvelle concurrence, menée par Nice, Lille et l'OM, l'ASSE va ouvrir son capital aux étrangers tout en abolissant son salary-cap. Une manière comme une autre de se renforcer, et surtout d'attirer un nouveau coach.
« Nous avons un nouveau cycle à construire et il n'existe pas de réussite sans préoccupation. Cette inquiétude mobilise tous les secteurs du club. Nous sommes en première ligne pour répondre aux attentes des supporters. Nos adversaires n'allaient pas dormir éternellement. À nous de trouver les parades pour leur repasser devant. On veut s'inspirer de ce qui se fait de mieux en Europe. On va entrer dans un cycle d'investissements beaucoup plus important. Le futur entraîneur ? Nous avons reçu près de 50 candidatures. J'ai un penchant pour les anciens de 1998 et 2006 à cause de leur immense expérience... », a lancé, sur Eurosport, Bernard Caïazzo, qui avoue donc que l'ASSE est toujours un club bankable. Reste désormais à savoir si ceci se confirmera dans les prochaines semaines à l'annonce du successeur de Galtier, qui pourrait donc être un ancien champion du Monde français.