PSG ‍: Son attirance pour le Barça, Neymar balance tout

PSG : Son attirance pour le Barça, Neymar balance tout

Dans le documentaire de Netflix « Neymar, le chaos parfait », le meneur de jeu du Paris Saint-Germain revient sur son été 2019. Le Brésilien avait tenté de revenir au FC Barcelone à cause d’un mal-être au club de la capitale.

En mai dernier, le Paris Saint-Germain et ses supporters étaient ravis de la prolongation de Neymar jusqu’en 2025. C’était bien la preuve que deux ans plus tard, l’épisode du mercato estival 2019 était oublié et pardonné. A cette époque, le Brésilien avait pourtant mis la pression à ses dirigeants pour les inciter à accepter son retour au FC Barcelone. Le meneur de jeu ne se sentait pas épanoui dans la capitale française, notamment à cause du traitement infligé par les médias.

« Quand j’ai décidé de quitter le PSG, ce n’était pas à cause des fans ou du club, a expliqué le Parisien dans le documentaire de Netflix « Neymar, le chaos parfait ». Je savais juste que je me sentirais mieux ailleurs. Je veux quitter le club, je ne veux pas rester ici mais je dois être heureux, m’entraîner et être prêt à jouer. Parce que si je fais un mauvais match, personne ne dit : "Paris a mal joué". Non, tout retombe sur les épaules de Neymar. Une défaite en Ligue des Champions ou en Ligue 1, si je suis sur le terrain, c’est une défaite de Neymar et pas de l’équipe. C’est mon fardeau et je sais que je suis tenu pour responsable. »

Malheureusement pour lui à ce moment, la direction francilienne ne lâchait rien malgré l’insistance de Neymar Senior. « On a tenté un accord à l’amiable mais on n’a pas pu partir », a confié le père et agent de l’international auriverde, contraint de retrouver un Parc des Princes hostile contre Strasbourg (1-0), jusqu’à son geste acrobatique décisif en fin de rencontre. « Je n’en revenais pas. Et pourtant. Je débarque, mon nom apparaît, je touche le ballon et je me fais huer, s’est-il souvenu. Honnêtement ? J’aime cette ambiance (rires). Je ne sais pas… Quand les gens sont contre moi… Je pense à moi. Je crois en moi. Je pense le faire, je vais réussir. Je me fous de leurs sentiments. » Nul doute que la réconciliation a quand même été un soulagement.