Auteur de la biographie d'Unai Emery, Romain Molina n'a pas hésité à prendre la défense de l'entraîneur du Paris Saint-Germain en taclant violemment les médias.
Depuis son arrivée estivale dans le club de la capitale française, Unai Emery subit les foudres de certains journalistes, qui ne l'ont pas ménagé tout au long de la saison, et notamment depuis l'humiliation reçue à Barcelone en Ligue des Champions. Malgré tout, l'ancien coach de Séville reste imperméable à tout cela. C'est en tout cas ce que confie Romain Molina. Proche d'Emery, le journaliste avoue même que l'entraîneur espagnol n’en a rien à carrer des critiques.
« La presse, Emery n’en a rien à foutre. Il ne lit pas la presse française. Son frère regarde un peu. Il sait que ça peut avoir des influences sur ses joueurs. Comme avec Di Maria en début de saison. Ses choix montrent qu’il se fout de ce que pense la presse. Mais certains joueurs ne savent pas gérer la pression médiatique et il le sait. Il y a des gens des médias qui étaient ultras heureux que Paris, et donc Unai, se ramasse. Quand tu vois la différence de traitement entre Monaco et Paris, c’est incroyable. Pour Unai, il y a toujours cette connerie de le comparer à Blanc. Ils n’ont pas le même effectif, c’est pas le même projet. Ça montre le problème de neutralité des journalistes. T’es au ras des pâquerettes. Enfin, c’est pas pire que pour Bielsa. Le faire passer par un salaud et un mercenaire par des types qui tueraient leurs parents pour un scoop et un selfie avec un joueur… On donne trop d’importance aux gens des médias. Dominique Severac, d’une semaine à l’autre, Emery passait de génie à imposteur tout juste bon à entraîner Gueugnon. Logiquement, il est censé suivre le PSG. Par suivre le PSG, j’entends, autrement qu’en faisant des soirées avec le conseiller de Ben Arfa… Emery, ce n’est pas un génie. C’est un bon entraîneur, il a le respect de Villa, Mata, Alba, David Silva… C’est autrement plus important que l’avis d’anciens du PSG qui ne connaissent pas Emery », a lancé, sur le site Ultimo Diez, Molina, qui estime donc que la plupart des journalistes frondeurs n'ont pas la légitimité pour critiquer Emery puisqu'ils sont influencés par des vents contraires.