Entre Jean-Michel Aulas et Nasser Al-Khelaifi c'est la grande amitié, du moins si l'on en croit le président de l'Olympique Lyonnais, qui affirme toujours faire la différence entre l'homme Al-Khelaifi et le représentant de l'état du Qatar aux commandes du Paris Saint-Germain. Et si les mois passent et les saisons aussi, et que Lyon pointe toujours très loin du PSG au classement de Ligue 1, Jean-Michel Aulas répète que jamais il ne se laissera attendrir par le club de la capitale et que les Qataris devront composer avec ce rival interne.
C'est ce qu'explique JMA dans France-Football. « Aujourd’hui, défendre les droits de l’OL, c’est mon métier. Je reconnais que je devrais parfois réagir moins vite sur Twitter, qui est un mode de communication formidable. Les dirigeants qui s’en privent sont des has been. Il faut accepter certains écarts. Mais c’est un outil que je maîtrise, je m’en sers pour valoriser des actions ou dénoncer des abus, comme le sexisme envers le football féminin. Ou viser le PSG, propriété du Qatar ? Une fois encore, c’est pour que l’OL soit le mieux classé possible. Je réclame une régulation face à un club qui fonctionne grâce à des fonds d’État. Je ne me cache pas, je dis les choses. Certains dirigeants préfèrent la démagogie et font des risettes car ils profitent de retombées financières liées aux droits télé. Ce n’est pas mon style », prévient le président de l'Olympique Lyonnais qui du haut de ses 70 ans ne montre aucune marque de lassitude. Tant pis pour le Paris Saint-Germain