Le PSG a appris à « ‍se faire violence ‍»

Le PSG a appris à « se faire violence »

Photo Icon Sport

A Paris, la place sur le podium après à peine un quart du championnat n’est pas prête de faire tourner les têtes. Les joueurs et le staff techniques savent bien que la régularité en championnat est loin d’être le point fort du club ces dernières saisons, et que les crises automnales ou hivernales ont souvent fini par plomber les bons débuts de l’équipe. Mais une ossature solide se dégage, en championnat comme en Coupe d’Europe, en ce début d’exercice, et les joueurs semblent conscients d’avoir une chance en or de faire durer cette réussite.

« Il y a eu une prise de conscience de chacun. On ne peut pas être là, porter le maillot du PSG et faire des saisons en cumulant bons et mauvais résultats sans jamais se faire violence. C'est vrai qu'on commence à s'installer dans un certain confort. Cette claque prise à Sochaux nous a fait du bien. Aujourd'hui on est un groupe qui travaille sereinement. Il faut qu'on soit sûr de notre force et avancer tranquillement comme on le fait », a demandé Guillaume Hoarau, plus discret ces dernières semaines, mais qui a vu avec soulagement plusieurs de ses coéquipiers élever leur niveau de jeu pour compenser ce manque d’efficacité, comme Erding ce samedi à Toulouse.

« Oui, « Mev » est un peu décrié en ce début de saison. Un peu comme moi d'ailleurs. Samedi, il a été récompensé de ses efforts fournis sur le front de l'attaque. Ça va le débloquer parce qu'il est encore jeune. A Paris, si on écoute trop ce qui se dit à droite et à gauche, on peut être affecté. Mais c'est un gars qui ne triche pas. C'est pour ça que lorsqu’il a marqué, j'étais super-content. Comme si c'était moi qui avais marqué », a expliqué l’attaquant international, qui sait que même si le PSG s’est fait une place sur le podium, si jamais l’association tant rêvée par les supporters entre lui et Erding commençait à trouver son rythme, cela pourrait mettre un nouveau coup de booster aux ambitions parisiennes.