OL ‍: Aulas écoeuré par cette « ‍saloperie de coronavirus ‍» qui a tué Pape Diouf

OL : Aulas écoeuré par cette « saloperie de coronavirus » qui a tué Pape Diouf

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Même s'ils s'étaient opposés verbalement, Jean-Michel Aulas et Pape Diouf avaient un profond respect l'un pour l'autre. Et forcément, le patron de Lyon est sidéré par le décès de l'ancien boss de l'OM.

Lorsque les deux étaient en même temps en poste, quelques flèches avaient été lancées entre Jean-Michel Aulas et Pape Diouf, mais toujours avec de l'élégance et du verbe. Et une fois qu’il avait quitté ses fonctions à l’Olympique de Marseille, Pape Diouf avait reconnu qu’il appréciait de croiser le fer avec le patron de l’OL. Mais ce mercredi, Jean-Michel Aulas ne cache pas sa désolation après avoir appris la mort de Pape Diouf, emporté par le coronavirus. Et JMA de rappeler la relation amicale qu’il avait avec celui qui s’est éteint mardi soir au Sénégal.

S’exprimant dans La Provence, Jean-Michel Aulas ne masque pas sa désolation. « C’est une immense tristesse. Pape était le président d’un club opposant, il y avait de la rivalité, mais c’était un président respectable parce que c’était un mec bien. C’était quelqu’un qui s’engageait à 100 % pour son club, avec l’expérience du football et on s’en rend compte aujourd’hui, c’est ce qui manque le plus aux dirigeants. Il était respecté car il était respectable pour tout ce qu’il a fait. Je perds quelqu’un que j’appréciais beaucoup, qui était devenu une relation, presque un ami. On s’est téléphoné à plusieurs reprises, on s’envoyait des messages (…) C’est d’une tristesse absolue. Ce coronavirus est une saloperie et il faut que le football ne veuille pas redémarrer trop vite non plus. On se rend compte qu’il y a une responsabilité des hommes sur la vie. C’est très triste de voir partir quelqu’un comme Pape. C’était vraiment quelqu’un de très bien. Je n’ose pas dire que je l’aimais beaucoup, mais c’est vrai », explique le président de l’Olympique Lyonnais.