L'OM est prévenu, Blanc a réveillé l'OL

L'OM est prévenu, Blanc a réveillé l'OL

La victoire à Montpellier a galvanisé les troupes à l'OL. Avant de recevoir Lille, l'espoir d'une grosse série et d'une belle remontée au classement est bien présent. 

Une défaite et une victoire en deux matchs à l’extérieur, l’Olympique Lyonnais tente de redresser la barre avec Laurent Blanc aux commandes. Le récent succès à Montpellier laisse entrevoir une amélioration sur l’état d’esprit et le jeu produit. A confirmer dimanche soir face à Lille pour enfin lancer une spirale positive et revenir dans la course aux places européennes. Pour Sidney Govou, la différence est en tout cas déjà palpable entre Laurent Blanc et Peter Bosz. A savoir que l’entraineur néerlandais cherchait à tout prix à mettre les joueurs dans son système, alors que le « Président » utilise les joueurs à son poste, et adapte son système aux forces en présence. L’ancienne légende de l’Olympique Lyonnais est en tout cas persuadée que le bon chemin est pris, avec l’attitude qui va avec comme la joie commune lors du but libérateur d’Alexandre Lacazette en fin de match à la Mosson. 

Pas besoin de sortir de Saint-Cyr...

« La différence entre Laurent Blanc et Peter Bosz, c’est que Laurent s’est adapté à son groupe, alors que Peter est resté sur une façon de jouer. Il n’a pas senti le besoin que l’équipe évolue. Est-ce la patte Laurent Blanc ? Il ne fallait pourtant pas sortir de Saint-Cyr pour savoir que Houssem Aouar n’est pas un joueur de débordement. Lyon a des joueurs capables de jouer au football, il ne manque que le physique maintenant. Et l’OL n’est qu’à six points de Marseille. Ça fait tellement longtemps que personne ne sait comment l’OL fonctionne vraiment. De par son aura, Laurent Blanc va, j’espère, mettre les gens à leur bonne place, que ce soit pour le recrutement ou pour la gestion de l’équipe. J’ai envie que l’OL redevienne un club de football. Il ne manque pas grand-chose pour finir dans les cinq premiers à la fin de saison, ce qui qualifie pour une coupe d’Europe. Le championnat sera étrange jusqu’au bout. Lundi, tu peux être à trois points de l’OM », a livré Sidney Govou dans sa chronique dans les colonnes du Progrès. Un constat comptable qui donne donc de l’espoir, même si la fragilité est tout de même encore très présente. Il suffit de rappeler qu’à quelques secondes de la fin du match, l’OL se faisait encore accrocher à Montpellier avant le but libérateur de Lacazette.