L’empire OL ne s'écroulera jamais assure Aulas

Parmi les plus grands clubs français du siècle dernier, beaucoup ont eu du mal à se remettre des périodes où ils ont dominé le championnat national. Ce fut le cas de Saint-Etienne pendant 20 ans sous Roger Rocher, de Marseille avec Bernard Tapie et de Bordeaux avec Claude Bez. Les lendemains qui déchantent, Jean-Michel Aulas sait que cela existe après des périodes dorées, mais pour le président rhodanien, cela n’est pas prêt d’arriver à Lyon, où il a soigneusement préparé l’avenir, et ce même au-delà de la fin de sa présidence.  

« Cela fait peur. Mais comme je n’ai jamais fait comme les autres… Les empires des clubs qui ont mal fini étaient bâtis sur des visions passéistes. On justifiait des investissements surdimensionnés par l’ambition de gagner. Je pars d’un autre principe : je construis l’avenir pour obtenir des revenus récurrents. J’ai assez de mental et de ténacité pour ne pas devenir fou, pour me méfier de tout ça. Et ceux que vous évoquez n’ont pas tenu aussi longtemps », a expliqué dans les colonnes de L’Equipe le patron de l’OL, en place depuis 26 ans, et qui n’a pas encore évoqué une seule fois son intention de passer la main à 64 ans.