L'angoisse monte à l'OL, John Textor n'a pas l'argent

L'angoisse monte à l'OL, John Textor n'a pas l'argent

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Le rachat de l'OL est prévu pour le 30 septembre dernier délai. Mais John Textor n'a toujours pas trouvé les fonds nécessaires à l'opération !

Voilà un mois et demi que John Textor a le feu vert des actionnaires principaux pour racheter l’Olympique Lyonnais. Et personne ne voit rien venir. Si c’est encore loin d’être une « Jack Kachkar », l’investisseur américain n’a plus que deux semaines pour être le propriétaire officiel de l’Olympique Lyonnais. Et pour cela, aucune esquive possible, il va falloir que sa société, Eagle Football rachètes les parts de Pathé et IDG (19 % chacun) et une grande partie de celle de la société d’Aulas, Holnest (27 %). Depuis le 29 juillet, la vente a été validée et il ne reste donc que l’opération bancaire à effectuer, mais il n’y a toujours pas eu un seul centime de versé par John Textor, révèle L’Equipe. 

Le tour de table n'est pas terminé !

En dépit de discussions récurrentes entre les dirigeants des deux sociétés, aucune avancée majeure n’a été faite en ce sens. Néanmoins, l’inquiétude n’est pas de mise pour Jean-Michel Aulas, notamment en raison de l’implication de l’homme d’affaires américain dans les dossiers financiers du club, et sa venue prochaine à Lyon pour le match contre le PSG, mais pas seulement. Il sera forcément question du bouclage de ce rachat même si des sources ont confié au quotidien sportif que Textor n’aurait finalement toujours pas bouclé son tour de table. En effet, l’Américain a besoin d’investisseurs pour financer son projet, qu’il ne payera pas de sa poche bien évidemment.

Une date dépassée pour le rachat ?

Et il n’aurait donc pas encore trouvé tous les fonds nécessaires, ce qui explique ce timing qui commence à être un peu juste. En effet, l’OL est en négociations exclusives pour être racheté jusqu’au 30 septembre. Si cette date venait à être dépassée, la vente ne tomberait pas à l’eau automatiquement, mais le projet perdrait déjà beaucoup en crédibilité financière. Surtout que d’autres opérations nécessitant de l’argent frais sont à venir, comme le rachat des parts des petits actionnaires. En tout cas, l’augmentation de capital promise, avec les 86 millions d’euros d’apport pour permettre de renforcer l’équipe, n’est toujours pas venue, même si là aussi, les choses ne peuvent se faire que dans l’ordre et il faut tout d’abord le rachat des parts principales avant de passer à la suite.