Nantes arbitre le conflit OM-OL, c’est un match nul

Nantes arbitre le conflit OM-OL, c’est un match nul

Après le caillassage des bus lyonnais et le report annoncé, le match entre Marseille et Lyon se rejouera au Vélodrome avec du public. Une décision forcément validée chez les Marseillais, et jugée incompréhensible par le club rhodanien. De son côté, l’entraîneur nantais Pierre Aristouy se place entre les deux.

L’Olympique Lyonnais se dit choqué. Après le report du choc à Marseille au 6 décembre, le club de John Textor ne s’attendait pas à rejouer le match au Vélodrome, et encore moins dans un stade plein. Les acteurs rhodaniens estiment que le caillassage subi et l’incapacité des forces de l’ordre à les protéger auraient dû inciter la Ligue de Football Professionnel à choisir un terrain neutre. Bien évidemment, une telle décision aurait représenté une sanction pour l’Olympique de Marseille, jugé non responsable des incidents qui se sont déroulés sur la voie publique.

C’est pourquoi l’entraîneur du FC Nantes Pierre Aristouy est incapable de trancher entre les deux clubs dans cette affaire. « J'ai été choqué, comme tout le monde je pense, a réagi le technicien en conférence de presse ce vendredi. Après il y a une double problématique dans cette affaire, problématique qui n'a pas été résolue. C'est-à-dire que les incidents ne sont pas arrivés dans les installations de l'Olympique de Marseille mais sur la voie publique. Donc la première lecture, c'est qu'effectivement il est difficile de sanctionner l'Olympique de Marseille. »

Aristouy comprend l'OL mais...

« La deuxième lecture, c'est que je me mets quand même à la place des joueurs lyonnais et particulièrement de leur entraîneur qui, après avoir un subi un traumatisme physique et certainement mental, sont amenés à potentiellement le revivre, a reconnu Pierre Aristouy. Je n'ai pas trop eu le temps de suivre les réactions mais je comprends aussi la frustration et la colère de l'Olympique Lyonnais. » Dans tous les cas, le gouvernement et la LFP auraient fait des mécontents.