FCN ‍: Kombouaré refuse le costume de sauveur

FCN : Kombouaré refuse le costume de sauveur

Sur la pelouse de Nice ce dimanche après-midi (2-1), le FC Nantes a retrouvé le goût de la victoire pour sortir de la zone rouge. Un succès primordial dans la lutte pour le maintien signé Antoine Kombouaré.

Retour parfait pour Antoine Kombouaré sur le banc de touche du FC Nantes. Revenu à la rescousse des Canaris pendant la trêve internationale de novembre, l’entraîneur qui avait ramené le FCN en Europe via une victoire en Coupe de France en 2022 a parfaitement réussi sa première. Débarqué pour remplacer un Jocelyn Gourvennec à la peine, le Kanak a fait des choix forts pour sa première composition en titularisant par exemple Abline, auteur d’un but (19e) et à l’origine du penalty décisif de Mohamed (76e). Des choix finalement payants vu que Nantes a retrouvé le chemin du succès après trois défaites de suite en L1. Sorti de la zone rouge grâce à sa victoire, conjuguée aux défaites de Clermont, Metz, Lorient et Le Havre, le FCN a désormais deux points d’avance sur le barragiste. Un premier soulagement pour le sauveur Kombouaré.

« Les joueurs m’ont plus qu’épaté »

« Venir faire un résultat à Nice, ce n’était pas gagné d’avance. On a fait un grand match. C’est une victoire méritée. On va pouvoir passer une bonne semaine de travail et bien préparer le prochain match face à Lyon. L’idée de venir aider mon club à se maintenir m’a plu. Mais je ne suis pas un pompier de service. J’aime travailler sur la durée et il ne faut pas oublier qu’avant d’en partir j’ai passé deux ans et demi à Nantes. J’ai été agréablement surpris par cette entame de match. On prépare les choses, on discute, on fait de la vidéo, on a des intentions mais le faire, après, c’est autre chose. On a concédé peu d’occasions. Après, en deuxième période, Nice est logiquement revenu avec d’autres intentions. Mais ce que j’ai aimé c’est que parfois, quand on est dans la difficulté, on peut exploser. Mais là, nous avons été capables de repartir vers l’avant. Les joueurs m’ont plus qu’épaté. Ils m’ont rendu fier. Les voir se mettre le cul par terre, faire les efforts ensemble, repartir de l’avant quand Nice est revenu au score… C’était très intéressant. Cette équipe, dans la difficulté, a su se serrer les coudes. Quand vous êtes absents plus de 10 mois, retrouver le terrain ça fait forcément quelque chose. On retrouve le plaisir, l’envie de la compétition, cette adrénaline. Émotionnellement, c’était très fort pour moi de revenir ici », a lancé, en conférence de presse, l’entraîneur jaune et vert, qui sait que le chemin est encore long jusqu’au maintien. Mais avec cette victoire bonus à Nice, les Canaris peuvent aborder le sprint final avec un peu plus de sérénité et surtout moins de pression.