En pleine galère, la LFP s’ajoute un csc absurde

En pleine galère, la LFP s’ajoute un csc absurde

Sanctionné pour l’utilisation de fumigènes avant la trêve internationale, le FC Nantes recevra l’Olympique Lyonnais à huis clos dimanche soir. Une mesure stupide pour l’entraîneur des Canaris Antoine Kombouaré, qui voit la Ligue de Football Professionnel s’enfoncer dans sa recherche de potentiels diffuseurs.

L’appel devant le CNOSF n’a rien donné. Dimanche soir, le FC Nantes affrontera bien l’Olympique Lyonnais dans un stade de la Beaujoire vide. La commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel a prononcé un huis clos total après les 281 fumigènes allumés lors du match entre les Canaris et Strasbourg (1-3) le 16 mars dernier. En pleine course pour le maintien dans l’élite, la sanction est difficile à encaisser pour Antoine Kombouaré.

D’autant que l’entraîneur nantais ne comprend pas comment la LFP peut se tirer une balle dans le pied pendant la négociation de ses droits TV. « C'est une absurdité, a critiqué le coach du FCN. Je suis en colère parce que, même si je comprends les sanctions, j’ai vécu le covid avec des matchs à huis clos et c’était à mourir. Il faut réfléchir à des sanctions sans gâcher le spectacle. Un match de foot, c’est un spectacle. Pour moi, la pyrotechnie fait partie du spectacle. Depuis que la commission de discipline a alourdi les sanctions, ce n'est pas pour autant qu'on voit moins de fumigènes. »

« Une grosse connerie »

« C'est une sanction collective alors que si vous regardez ce match contre Strasbourg, ceux qui sont fautifs, il doit y en avoir 300. Alors pourquoi sanctionner toute la Beaujoire ? Sanctionnez les gens qui jettent des projectiles sur le terrain ou qui entrent sur le terrain, sanctionnez quand il y a de l'insécurité pour les spectateurs. Mais ne sanctionnez pas tout un stade. Aujourd'hui, vous êtes en train de négocier les droits TV et vous allez faire un match le dimanche 20h45 à huis clos. C'est une absurdité. Une grosse connerie », a lâché Antoine Kombouaré dans son coup gueule.