C'est un Hatem Ben Arfa euphorique qui évolue en 2010 avec l'OM, et dans la Provence le joueur joueur marseillais confie ses ambitions pour la fin de saison.
Oublié le fantomatique Hatem Ben Arfa de 2009, même ses détracteurs doivent l’avouer, l’ancien lyonnais réalise des prestations de haute volée depuis le début de l’année et se replace plus que jamais comme un postulant à l’équipe de France. Mais de ça, Ben Arfa ne veut pas en parler préférant s’effacer derrière le collectif de l’Olympique de Marseille plutôt que de tirer la couverture lui.
« Je me sens bien. Mes coéquipiers me sollicitent de plus en plus. Ça me responsabilise et ça me donne davantage confiance. Je n'ai pas d'objectifs autres que collectifs. J'en ai marre que les gens posent sans cesse des questions à mon sujet. S'il n'y a pas de groupe, il n'y a pas d'individualités. Si j'arrive à faire de bons matches, c'est d'abord grâce aux autres. Cela ne sert à rien de focaliser sur un seul joueur. Sans l'autre, on n'est rien », explique avec une philosophie inconnue jusque-là Hatem Ben Arfa dans les colonnes de la Provence.
Reste que deux mois ne font pas une saison, et c’est seulement fin mai que l’on saura si ce renouveau a porté ses fruits, ou pas. Le milieu offensif de l’OM en est totalement conscient et assume cette responsabilité. « On affiche un tout autre état d'esprit désormais. On est tout simplement plus compétiteurs. On en a pris conscience au début de cette année 2010. Cela se ressent à chaque match. À chaque sortie, on arrive à hausser notre niveau de jeu (...) En conservant un tel état d'esprit, on réussira à accomplir de belles choses. On sait qu'il faut accomplir de gros matches durant la seconde moitié de saison; c'est la période déterminante. Avec le comportement qui est le nôtre depuis la reprise en janvier, on peut aller chercher des titres, annonce Hatem Ben Arfa, en pensant évidemment au plus beau d’entre eux, celui de champion de France. On va faire en sorte d'engranger le plus de points possible et on verra à la fin du championnat. De toute façon, on n'a jamais fait une croix sur le titre. Mais aujourd'hui, on ne va pas dire qu'on veut le remporter. Commençons par gagner nos matches. Il ne faut pas s'enflammer. »
