L’exploit de Neymar, il a ruiné l’Arabie Saoudite

L’exploit de Neymar, il a ruiné l’Arabie Saoudite

Neymar est la recrue vedette du championnat saoudien. Son arrivée à Al-Hilal a même tiré sur la corde des finances du club de Riyad, qui a été ensuite freiné dans son mercato. 

Il y a un an, il était impossible d’imaginer Cristiano Ronaldo, Riyad Mahrez, Karim Benzema, N’Golo Kanté et Neymar se retrouver tous dans un même championnat, hors d’Europe. C’est pourtant l’exploit qu’a réalisé l’Arabie Saoudite en faisant venir plus d’une dizaine de stars évoluant sur le Vieux Continent, pour donner une autre dimension à son championnat. Pour cet été, la recrue la plus impressionnante reste Neymar, qui a quitté le PSG en quelques jours à peine après s’être vu indiquer la sortie. Malgré une prolongation récente et une apparition convaincante en préparation, le Brésilien ne faisait pas partie des plans de Nasser Al-Khelaïfi, et donc de Luis Enrique. Un départ qui s’est réglé très rapidement, puisqu’Al-Hilal, qui était à l’origine venu à Paris pour négocier la signature de Keylor Navas, a saisi l’occasion pour faire venir Neymar. Pour cela, le club de Riyad a déboursé 90 millions d’euros dans le cadre du transfert, tout en promettant un salaire colossal au Brésilien de l’ordre de 300 à 400 millions d’euros sur l’ensemble de son contrat de deux ans, répartis entre le salaire, les primes et les contrats de sponsoring.

Al-Hilal manque Verratti et Digne

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Si l’argent n’est bien évidemment pas un problème pour les clubs soutenus par le PIF, le fonds d’investissement souverain du Royaume, il y a tout de même des limites. Et avec la signature de Neymar, Al-Hilal les a atteintes. C’est ce que raconte Sports Zone au sujet de la fin du mercato décevant de la part du club de Riyad, qui n’a pas su trouver les arguments financiers pour convaincre les derniers joueurs de venir. Que ce soit Lucas Digne, Marco Verratti ou Ayrton Lucas, les investisseurs n’ont pas donné le feu vert à Al-Hilal pour continuer à dépenser dans la dernière ligne droite du mercato. Et si le PIF ne finance pas, ce sont aux propriétaires de payer de leur poche, ce que personne n’a voulu faire pour ces dernières signatures. Résultat, Al-Hilal en est donc resté là, preuve que le budget mercato des clubs saoudiens a beau être incroyables, il y a tout de même une limite à ces dépenses.