Pour avoir approché Antoine Griezmann trop tôt avant l'ouverture du mercato estival, le FC Barcelone risque une sanction, à la demande de l'Atlético.
« Nous avons des relations avec son représentant. C'était en octobre dernier, une rencontre, rien de plus. Je l'ai aussi vu par hasard l'été dernier en vacances aux Iles Baléares. Nous nous sommes croisés, mais je n'ai pas dîné avec lui ». En mai dernier, Josep Maria Bartomeu confirmait crûment un contact avec Antoine Griezmann en vue d'un potentiel transfert estival. Cette déclaration pourrait finalement coûter cher au club catalan... En effet, selon le journal AS, le FCB pourrait désormais avoir des soucis avec la FIFA. Selon le règlement, un joueur a le droit de discuter ouvertement avec un autre club avant l'ouverture du mercato uniquement s'il est dans les six derniers mois de son contrat. Or, l'international français dispose encore d'un bail jusqu'en 2022.
Autant dire que les Blaugrana ont commis une faute. L'Atlético le sait et a donc porté plainte. Se jugeant dans la légalité, en avançant le fait que Grizi dispose d'une clause libératoire, le FCB a eu tort. Et l'instance du football mondial s'est donc saisie de cette affaire. Les précédents cas de Mexes et de Kakuta, alors à Rome et à Chelsea, plaident en faveur du club madrilène. Maintenant, c'est à la FIFA de trancher en montrant l'exemple ou pas. Déjà sanctionné pour l'enregistrement irrégulier de joueurs mineurs par le passé, le Barça serait en récidive. D'après le média espagnol, Barcelone risque donc une interdiction de recrutement pendant trois à cinq marchés, alors que Griezmann pourrait, lui, être puni de quatre à six mois de suspension. Pas commode la FIFA...