Garde défend Aulas pour la vente de Martial

Peu après le transfert express d’Anthony Martial à Monaco, Rémi Garde n’avait pas caché sa déception de voir l’un des membres les plus prometteurs de son centre de formation quitter le club aussi précipitamment, et sans avoir réellement eu sa chance d’exploser au plus haut niveau. Des regrets mais pas d’incompréhension, c’est le message qu’a tenu à faire passer Rémi Garde à l’attention de ceux qui voudraient y voir une friction avec le président du club rhodanien.

« D’abord, l’OL n’aurait jamais pu lui faire la proposition de Monaco. Ensuite, si j’ai été surpris de la nécessité de vendre Anthony Martial, je n’étais pas surpris de la nécessité du club de vendre avant le 30 juin. Comme ceux qui devaient partir ne sont pas partis, il a fallu trouver une solution. Il n’y pas de dissension avec le président Aulas. Le projet est très clair. Il passe par des choix. Financièrement on prend les devants, mais l’OL fait souvent les choses en amont avant les autres », a expliqué l’entraineur lyonnais, qui a toujours déclaré que la situation financière délicate de l’OL était une donnée qu’il connaissait parfaitement et qu’il se plierait aux décisions de Jean-Michel Aulas en ce qui concerne l’effectif à sa disposition.