PSG ‍: L'hommage de Cavani gâché, Pascal Praud ridiculise l’arbitre

PSG : L'hommage de Cavani gâché, Pascal Praud ridiculise l’arbitre

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C’est malheureusement l’un des faits marquants de la 15e journée de Ligue 1. Lors du match remporté face à Angers (2-0) mercredi, l’attaquant du Paris Saint-Germain Edinson Cavani a enlevé son maillot pour rendre hommage aux victimes du crash aérien qui a touché l’équipe brésilienne de Chapecoense.

Un geste honorable de la part de l’Uruguayen, pourtant sanctionné d’un carton jaune par Frank Schneider. Il est vrai que le règlement est on ne peut plus clair concernant la célébration des buteurs. Mais dans de telles circonstances, Pascal Praud aurait apprécié un peu de psychologie chez l’arbitre du match.

« Cavani a marqué. Il a soulevé son maillot et rendu hommage aux victimes du crash aérien qui endeuille le Brésil : les footballeurs de Chapecoense. Qui êtes-vous Monsieur Schneider pour manquer à ce point de psychologie ? Quelle sorte d’homme êtes-vous, un frileux qui a peur qu’on lui fasse une remarque, qu’un supérieur lui reproche de ne pas avoir sorti l’avertissement quand Cavani pleurait des cadavres, morts à des milliers de kilomètres du Parc des Princes ? Qui êtes-vous Monsieur Schneider ? Un peureux ? Un sans-cœur ? Un toutou ? », a osé le blogueur de Yahoo Sport.

Praud a honte pour M. Schneider

« Un jour, vous serez vieux Monsieur Schneider et vous raconterez à vos petits-enfants qu’il fut un temps où vous couriez sur les pelouses, arbitrant les grands footballeurs de l’époque, les Cavani, les Lucas et compagnie, a-t-il imaginé. "Un soir, vois-tu, petit, un soir, il y eut un accident d’avion et l’avant-centre star de l’équipe ôta son maillot pour qu’on découvre un tee-shirt. Le joueur s’appelait Cavani, je ne sais plus ce qu’il est devenu mais son tee-shirt honorait la mémoire des disparus." "C’est beau papy", dira le petit garçon. "Ce jour-là, je lui ai filé un carton jaune. On n’a pas le droit d’enlever son maillot en plein match." Le petit garçon ne dira rien sans doute. Il aura honte. Comme moi ce matin. Honte pour vous. »