Kylian Mbappé aime la France plus que l'argent

Kylian Mbappé aime la France plus que l'argent

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Le conflit entre Kylian Mbappé et la FFF au sujet du droit à l'image a éclaté en mars dernier. Cependant, le débat entre les deux parties est bien plus ancien et n'est pas forcément financier pour l'attaquant du PSG.

Joueur majeur de l'Equipe de France sur les quatre dernières années et visage annoncé du futur, Kylian Mbappé est pourtant entré en rébellion contre la FFF et Noël Le Graët lors du dernier rassemblement de mars. L'attaquant du PSG a refusé de participer à une opération marketing pour plusieurs sponsors des Bleus, provoquant une polémique et le début d'un affrontement avec la 3F sur cette question financière sensible. Mbappé veut rediscuter des conditions du droit à l'image collectif en Equipe de France. Si certains s'interrogent sur le timing de cette démarche alors que son avenir en club est flou, la question est en réalité bien plus ancienne. 

Quatre ans que Mbappé parle du droit à l'image

En effet, Foot Mercato révèle que la question du droit à l'image a été abordée par le clan du joueur auprès de la FFF il y a quatre ans, c'est-à-dire dans les premiers mois de son aventure en bleu. Les discussions étaient alors restées confidentielles mais elles n'ont pas abouti, d'où l'impatience de Mbappé et son boycott récent. Toutefois, le volet financier n'est pas la priorité du joueur dans ce dossier, lequel pense à son image et ses convictions.

Il veut que son image soit utilisée par des sponsors collant à ses valeurs et son identité. S'il aborde les NFT et le sujet des dividendes dans les ventes des maillots, c'est pour connaître son poids dans l'économie des Bleus et mieux l'utiliser pour défendre ses convictions. Selon le site footballistique, Mbappé veut « instaurer un cadre formel » pour l'utilisation de son image. Il est précisé qu'il n'a jamais demandé d'argent sur l'utilisation de cette image et que l'argent qu'il gagne en Equipe de France est toujours reversé intégralement à des associations. Reste que, malgré ces éléments, Noël Le Graët est campé sur ses positions et ne veut pas créer une jurisprudence avec le cas Kylian Mbappé.