OM-OL ‍: La France réclame la police et la prison

OM-OL : La France réclame la police et la prison

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Les incidents du dernier Marseille-Lyon n'ont pas donné une bonne image des supporters français et de la Ligue 1. Un sondage le confirme tout comme l'envie du grand public de voir de vraies sanctions être prononcées.

Du sang, de la violence et des insultes. Tels ont été les ingrédients de l'Olympico dimanche soir dernier. Un grand match de Ligue 1 a encore une fois été mis sous le tapis pour de graves incidents venant des supporters. Cette soirée a eu un gros écho médiatique, n'arrangeant pas l'image d'un championnat en pleine négociation pour ses prochains droits TV. Cela se confirme dans le sondage réalisé cette semaine par Odoxa pour Winamax et RTL. Souvent dénigrée pour son niveau sportif, la Ligue 1 est désormais visée pour ses supporters et pour sa violence en tribunes. L'opinion publique française est à bout.

Police et prison, le duo pour calmer la Ligue 1 ?

Tout d'abord, les votes expriment une défiance du grand public français envers les supporters de football. 70% des sondés ont une mauvaise opinion des supporters. Le fossé se creuse car ils n'étaient que 55% il y a 4 ans. Ces fans sont tout simplement considérés comme trop violents. 55% des Français interrogés pensent que les supporters français commettent plus d'actes violents que leurs homologues étrangers (Allemands, Anglais, Italiens et Espagnols). Dimanche soir est encore bien dans toutes les têtes et l'opinion publique française attend désormais des sanctions pour les fauteurs de troubles.

Avec 84% de sondés choqués par les incidents d'OM-OL, les autorités sont presque obligées de réagir dans le futur. Les Français interrogés réclament de la sévérité et l'aide de la police pour éradiquer la violence dans les stades. 93% des interrogés veulent sanctionner les fautifs avec de la prison ferme, 90% veulent des interdictions de stades à vie. Ils sont moins nombreux à vouloir punir les clubs (61%). 68% des sondés font confiance dans les forces de l'ordre pour prendre les choses en main. C'est bien plus important que les clubs (41% de confiance), la FFF (38% de confiance), le ministère des Sports et la LFP (35% de confiance chacun). Des réponses qui confirment la faillite de l'ensemble du football français dans cette lutte contre la violence dans les stades.