Un mois après la diffusion du documentaire de Marie Portolano « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste », Pierre Ménès est toujours écarté de l’antenne de Canal +.
Suspendu d’antenne, Pierre Ménès a manqué les trois dernières émissions du Canal Football Club, un rendez-vous auquel il participe historiquement depuis de longues années. Accusé par plusieurs journalistes d’un comportement à caractère sexiste, Pierre Ménès s’est réfugié dans le silence ces dernières semaines. Absent des réseaux sociaux, il attend que les choses se calment et que la direction de Canal + prenne une décision définitive à son sujet. En attendant, son avocat Arash Derambarsh se démêle pour réhabiliter son client. Sur l’antenne de la radio Beur FM, le représentant de Pierre Ménès a volé au secours du journaliste sportif.
« Il est très fatigué de la polémique stérile, invraisemblable et stupéfiante. Il faut faire la part des choses. Pierre Ménès a estimé qu’il y avait une disproportion entre les faits reprochés et le harcèlement qu’il a reçu et la grossophobie qu’il a reçue, les menaces de mort, les injures qu’il a reçues. Ça, ce n’est pas admissibles et c’est condamnable. Je pense que chacun aurait beaucoup à gagner à accepter cette rédemption et de passer à autre chose, car, encore une fois, Pierre Ménès n’a pas commis d’acte d’agression, ni de viol, ni d’inceste comme je le vois aujourd’hui dans la société actuelle. On ne parle pas de la même chose. Du coup, je dirais qu’il y a beaucoup de bruit pour rien » a jugé l’avocat de Pierre Ménès, pour qui son client est très clairement victime d’un traitement injuste en raison de sa notoriété. Un constat que partage visiblement le consultant de Canal +, révolté de voir l’ampleur prise par cette affaire et qui a poussé la direction de la chaîne cryptée à mener une enquête interne à son encontre.