Algérie ‍: Belmadi tire le signal d'alarme

Algérie : Belmadi tire le signal d'alarme

Le sélectionneur de l'équipe d'Algérie estime que le climat qui entoure les élections à la présidence de la fédération est très mauvais pour les Fennecs. Et Djamel Belmadi a même tiré le signal d'alarme.

Depuis quelques jours, les rumeurs s’intensifient concernant le possible départ de Djamel Belmadi de son poste de sélectionneur de l’équipe d’Algérie. En France, tout ce qui concerne les Verts suscite de l’intérêt et de la passion, et cette possible démission de Belmadi inquiète. Mais, dans un communiqué publié sur le site de la Fédération Algérienne de Football, le coach des Fennecs n’évoque pas un possible départ de son poste, mais il remet les pendules à l’heure. Car ce sont les élections à la présidence de la FAF qui provoquent ces remous et Djamel Belmadi estime que tout cela joue un très mauvais tour pour l’équipe d’Algérie de football qui pourrait payer l’addition de toute cette agitation alors que l’élection est prévue le 15 avril prochain. 

Au coeur des préoccupations, le sélectionneur algérien a mis les pendules à l’heure en ne voulant pas qu'on se serve de lui et de son équipe dans cette période. « M. Djamel Belmadi a tenu à apporter des précisions qu’il juge plus qu’importantes au sujet du déroulement du dernier stage de la date FIFA (22 au 30 mars 2021) au cours duquel l’équipe nationale avait affronté la Zambie (le 25 à Lusaka) et le Botswana (le 29 à Blida). A ce propos, M. Belmadi estime que ce stage s’est déroulé dans des conditions chaotiques ne lui permettant pas d’être dans des positions et dans des dispositions à même de mener à bien ses missions d’entraîneur. Cela a même perturbé sérieusement les joueurs, ce qui est inadmissible à l’échelle d’une sélection. Tout ce marasme vécu et cette ambiance pesante, en rapport avec les prochaines élections de la Fédération algérienne de football, inquiètent fortement le sélectionneur national qui ne veut pas être mêlé à d’autres considérations en dehors de ses prérogatives, de son cadre professionnel et de ses engagements avec l’équipe nationale. M. Belmadi ne veut en aucun cas être le soutien de qui que ce soit, ni voir son nom lié ou utilisé dans le cadre d’un quelconque programme voire pour des desseins populistes, estimant qu’il s’était engagé avec la première sélection du pays uniquement pour des objectifs sportifs bien précis. Cette situation l’inquiète au plus haut point et risque de compromettre sérieusement l’avenir des Verts lors des prochaines échéances », a prévenu l’entraîneur de l’équipe nationale algérienne. Pour essayer de simplifier, l’actuel président de la FAF, Khaïreddine Zetchi, ne brigue pas un nouveau mandat et plusieurs candidats se font connaître de manière officieuse. Mais ce samedi, la fédération algérienne affirme n'avoir reçu qu'une seule candidature officielle dans les délais, celle de Charafeddine Amara, ce qui pourrait encore provoquer des vagues.