Puel est nul, l'ASSE est minable

Puel est nul, l'ASSE est minable

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Claude Puel ne connaît pas encore son successeur, mais le désormais ancien entraîneur de l'ASSE a bien compris qu'aucun cadeau ne lui sera fait.

Depuis dimanche, et la déroute contre Rennes, l’ASSE se cherche un entraîneur, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ayant décidé de stopper nette la mission de Claude Puel, lequel ne leur semblait plus être l’homme de la situation au moment où les Verts veulent surtout sauver leur peau en Ligue 1. Visiblement, que ce soit chez les dirigeants et les supporters, personne ne regrette l’ancien coach, tandis que du côté des joueurs tout le monde est resté discret suite à cette mise au placard. Dans l’attente de savoir qui sera l’heureux élu au poste d’entraîneur de l’AS Saint-Étienne, l’heure est encore aux règlements de compte. Et pour Pierre Ménès, si Claude Puel doit assumer ses résultats, les dirigeants stéphanois sont aussi mauvais que lui. « Ce que je sais, c’est que la gestion de Puel dans ce club a été un échec calamiteux », constate en effet l’ancien consultant de Canal+ avant de dégainer contre Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, lesquels semblent être à côté de la plaque, et pas que depuis cette saison.

L'ASSE a tout faux encore une fois

Pour Pierre Ménès, cette histoire, qui pourrait coûter 3 millions d’euros à l’ASSE, est une preuve de plus que les Verts sont gérés n’importe comment. « Alors je sais bien que les dirigeants de Saint-Étienne n’ont plus une thune et qu’ils vont chercher à vendre le club, mais tu ne peux pas licencier un entraîneur pour faute grave parce qu’il perd des matches. Sinon, comme dirait Coluche, c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres. Donc, même si je n’apprécie pas du tout le personnage Claude Puel et son travail, tu ne peux pas le mettre à pied. Tu lui payes ce que tu lui dois comme dans tout club normalement constitué et élégant. Mais bon Saint-Étienne et l’élégance, c’est encore un autre débat », fait remarquer le consultant. Il est vrai qu’avec Ghislain Printant, ou plus récemment Stéphane Ruffier, l’AS Saint-Étienne a utilisé la manière forte pour les virer, certains étant persuadés qu’il s’agissait là d’une manière brutale de gagner du temps avant de payer au final les indemnités dues.