Nommé entraîneur principal de l’AS Saint-Etienne en décembre 2009, Christophe Galtier a décidé de quitter ses fonctions à la fin de la saison.
Un choix fort de la part du technicien qui a profité d’un entretien accordé au Progrès pour s’expliquer. Et pour commencer, le coach des Verts a tenu à mettre les choses au clair concernant une éventuelle manœuvre pour rebondir ailleurs. « Il faut que ce soit très clair. Il n’y a aucune stratégie de ma part dans le fait d’avoir voulu obtenir ma liberté. Je ne l’ai pas fait pour que des clubs puissent peut-être penser à moi », a certifié le natif de Marseille.
« Ma décision d’arrêter avec les Verts a été mûrement réfléchie. Je l’ai prise il y a longtemps. C’est une somme de réflexions très personnelles, pas liées spécialement à ce qu’est le club ou à la concurrence qui va arriver. J’ai juste senti que c’était maintenant, a confié Galtier, qui a perdu sa motivation. Dans ce métier, il faut être à 200 %. À 100 %, cela ne suffit pas. Et à 80 %, c’est la catastrophe. Avec beaucoup d’honnêteté et de transparence, je leur en ai parlé le 22 mars. On m’a demandé de bien réfléchir. »
Galtier a fait son temps
« Entraîner demande beaucoup d’énergie et encore plus ici. Cela fait 8 ans et demi que je suis à Saint-Etienne. J’ai senti que j’avais fait mon temps et que c’était le moment pour que quelqu’un d’autre arrive. Il faut redonner un élan, a-t-il ajouté. J’entends les remarques, les critiques. On oublie beaucoup de choses. Si on a oublié depuis janvier tout ce qui a été fait auparavant, qu’est-ce qui allait se passer quand on allait reprendre ? Je me suis dit que je ne voulais pas finir comme ça. Cette histoire est belle et je veux qu’elle se finisse bien. » Malheureusement, Galtier ne laissera probablement pas les Verts avec une qualification européenne.