ASSE ‍: Ejecté à Bordeaux, Didier Quillot arrive à Saint-Etienne

ASSE : Ejecté à Bordeaux, Didier Quillot arrive à Saint-Etienne

Didier Quillot s'est rapproché de Bernard Caïazzo pour entrer dans la course au rachat des Verts de Saint-Etienne.  

En cette fin de saison, et après quasiment 18 mois sous cloche, certains clubs français peuvent changer de mains. Bordeaux n’a pas eu ce choix, son propriétaire King Street ayant jeté l’éponge, laissant les candidats proposer leur offre de rachat pour éviter le dépôt de bilan. C’est Gérard Lopez qui va pouvoir finaliser ce sauvetage, laissant notamment derrière lui un certain Didier Quillot. L’ancien président de la LFP, souvent pointé du doigt pour le naufrage des droits TV de la saison passée, a en tout cas envie de revenir dans le football. Selon l’informateur Mohamed Toubache-Ter, le dirigeant français a conservé ses partenaires malgré son échec pour le rachat des Girondins, et souhaite désormais tenter sa chance avec l’ASSE. Les deux présidents des Verts envisagent depuis plusieurs mois de céder leur club en cas d’offre solide, et un groupe asiatique est en discussions avancées. Didier Quillot estime avoir sa chance, même si cela ressemble beaucoup à un rattrapage par les branches. L’informateur se veut d’ailleurs caustique, sachant que la situation financière n’est peut-être pas très flatteuse pour l’ancien dirigeant du football professionnel. 

« Après son échec cuisant à Bordeaux car il n’avait tout bonnement pas les fonds/les garanties financières, voilà que Didier Quillot dans un geste du désespoir vient de se rapprocher de Bernard Caïazzo… pour évoquer le rachat de l’AS Saint-Étienne », confie ainsi Mohamed Toubache-Ter, vraiment pas convaincu par le bienfondé de ce retour de flamme. Du côté de l’ASSE, on écoute bien évidemment tout ce qui peut être proposé, mais le dossier mené par Didier Quillot, jugé comme très tardif alors que des discussions sont déjà bien avancées avec au moins un autre projet, ne fait vraiment pas partie des priorités. Récemment, Le Progrès confiait qu’il y avait eu en tout une dizaine de projets de rachat formulés pour Saint-Etienne, mais qu’un seul avait vraiment été retenu.