ASSE ‍: Debuchy n'a pas aimé la fin de l'histoire

ASSE : Debuchy n'a pas aimé la fin de l'histoire

En fin de contrat à l'AS Saint-Étienne, Mathieu Debuchy n'a pas reçu d'offre de prolongation. Et s'il ne conteste pas ce choix, il regrette la manière dont cela lui a été annoncé au dernier moment.

Du haut de ses 36 ans, Mathieu Debuchy n’a pas encore l’intention de raccrocher ses crampons. Mais au moment où le mercato débute, le défenseur se cherche encore un club après son départ de l’AS Saint-Étienne, lequel lui a été annoncé au dernier moment. Pendant longtemps le capitaine des Verts a été dans l’attente d’une éventuelle offre de prolongation de la part de Roland Romeyer, mais à la demande de l’entraîneur stéphanois l’ASSE a poliment, mais tardivement, fait savoir à Mathieu Debuchy que sa carrière stéphanoise était terminée. Se confiant ce mercredi dans Le Progrès, celui qui était arrivé libre d’Arsenal lors du mercato d’hiver 2018, à la demande de Jean-Louis Gasset, admet qu’il n’a pas vraiment apprécié qu’on le fasse autant patienter.

S’il ne conteste pas la décision de Claude Puel, il estime que le timing dicté par l’AS Saint-Étienne a été brutal pour lui. « La dernière semaine de la saison, j’ai reçu un message qui me disait que j’avais rendez-vous avec le président, le directeur général et le coach. Le lendemain, ils m’ont annoncé qu’ils n’avaient plus besoin de mes services. Si j’ai eu des discussions avant ? Rien du tout. Lors de la réunion, j’ai dit au coach que j’étais déçu de la façon de faire et que j’aurais aimé savoir plus tôt. Même s’il m’avait annoncé que je n’étais pas conservé, cela n’aurait rien changé et j’aurais tout donné jusqu’au dernier match. Claude Puel m’a expliqué qu’il avait longtemps hésité, c’est pour cela que ça s’est fait la dernière semaine. Si je comprends ? C’est un choix sportif, là-dessus, je n’ai rien à dire », explique, dans le quotidien régional, Mathieu Debuchy, qui avoue qu’il aurait bien aimé continuer sous le maillot de l’AS Saint-Étienne. Un désir qui n’a pas reçu l’aval des dirigeants des Verts.