Tiraillé entre l’Algérie et la France, Gouiri l’a payé cash

Tiraillé entre l’Algérie et la France, Gouiri l’a payé cash

Icon Sport

Suite à plusieurs mois ou peut-être même des années de réflexion, Amine Gouiri a finalement choisi de porter les couleurs de l'Algérie. Un choix qui l'a libéré, alors que son début de saison est très compliqué.

La saison passée, Amine Gouiri a réalisé la meilleure saison de sa carrière avec 17 buts inscrits et 5 passes décisives délivrées, pour sa première année au Stade Rennais. Un bilan concluant, mais toujours insuffisant pour s'ouvrir les portes de l'équipe de France, lui qui évoluait chez les espoirs depuis déjà 4 ans. Ainsi, en septembre 2023, Djamel Belmadi annonce que le changement de nationalité de Gouiri a été opéré administrativement et que le joueur de 23 ans peut désormais être sélectionné pour défendre les couleurs de l'Algérie. L'ancien attaquant de l'OGC Nice dévoilera quelques jours plus tard, qu'il jouera bien pour les Fennecs. Présent en conférence de presse, juste avant d'affronter Villarreal en Europa League avec Rennes, Gouiri a confié que ce choix lui a permis d'être libéré d'un poids et que cela va l'aider à réaliser ses objectifs, conscient que son début de saison est mauvais.

Libéré par l'Algérie, Gouiri est prêt à lancer sa saison

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Amine Gouiri (@amine_gouiri)

« J’ai fait un début de saison en dessous et j’en suis conscient. Je dois élever mon niveau de jeu, j’en suis capable. Je pense que cette annonce de sélection m’a libéré, je peux avancer tranquillement et me concentrer sur le Stade rennais » a déclaré celui qui n'a inscrit qu'un seul but en Ligue 1 cette saison, lors de la première journée de championnat contre le FC Metz. Depuis, c'est une longue période de disette que Gouiri espère bientôt mettre un terme. Le buteur algérien n'a pas profité des absences de Martin Terrier ou d'Arnaud Kalimuendo et va devoir améliorer son niveau de jeu pour postuler à une place au sein de la liste de Djamel Belmadi.