Le coup de gueule hebdo d’Antonetti

Le technicien rennais est visiblement lassé par la nouvelle défaite de son équipe. Après s’être plain du manque de moyen de son club en ce qui concerne le recrutement offensif, Frédéric Antonetti s’est attaqué au style de jeu auxerrois dans la foulée du match, avant de revenir sur l’équipe dont il dispose. Pour le Corse, le côté « club de formation » du Stade Rennais est bien gentil, mais empêche le club de viser plus haut que les places d’honneur.

« Il nous manque la prise de risque, la percussion dans les trente derniers mètres,. On fait bien tourner la balle, regardez Théophile-Catherine. Il a de très grandes qualités. Il a eu beaucoup le ballon, mais ce ballon, il faut savoir le centrer à un moment, non ? À Rennes, il fait bon vivre, on n’a pas la grinta des grandes équipes. On n’est pas tueurs. On aurait dû gagner à Lens, contre Lyon. On ne l’a pas fait. C’est qu’il nous manque quelque chose. J’adore mon groupe. J’aime entraîner ces jeunes. Aujourd’hui, vous avez découvert Doumbia. La semaine dernière, c’était Souprayen. Mais cela ne m’intéresse plus. Moi, je veux gagner des matches. M’asseoir devant la télé le mardi ou le mercredi soir pour voir en Ligue des champions des joueurs que j’ai lancés, cela ne m’intéresse plus non plus. J’ai trop donné pour ça, mais c’est un problème personnel... », a expliqué Frédéric Antonetti, qui semble visiblement lassé par cette situation attentiste chez un club qui a les moyens de recruter, mais a pourtant laissé filer tous ses attaquants cet été en compensant avec le seul Montaño pour compenser. Une attitude qui a visiblement marqué une coupure entre Antonetti et ses dirigeants.