Après l’arrivée de Georginio Wijnaldum, considérée comme une opportunité, le Paris Saint-Germain va tenter de recruter un milieu supplémentaire. Ce nouveau renfort pourrait être le Français Paul Pogba, désireux de quitter Manchester United, et dont l’agent Mino Raiola discute avec la direction francilienne.
Au vu de son excellente performance contre l’Allemagne (1-0) mardi, Paul Pogba semble totalement focalisé sur l’Euro. Le cadre de l’équipe de France ne pense absolument pas à son avenir. Et pourtant, un transfert du milieu de Manchester United n’est pas à exclure cet été. Le Mancunien arrive à un an de la fin d’un contrat que ses dirigeants aimeraient prolonger. Mais selon les informations de RMC, Paul Pogba, lui, ne souhaiterait pas se réengager avec les Red Devils.
Ses dirigeants tenteront donc de s’en séparer pendant ce mercato estival afin de ne pas le laisser partir libre l’année prochaine. Une aubaine pour son agent Mino Raiola qui n’a jamais caché son envie d’éloigner son client de Manchester United. Bien sûr, la piste menant au Real Madrid n’est plus d’actualité, surtout depuis le départ de l’entraîneur Zinédine Zidane. Mais une arrivée au Paris Saint-Germain reste possible si l’on en croit la radio, qui révèle un entretien à Nice cette semaine entre Mino Raiola et le président du club francilien Nasser Al-Khelaïfi.
MU réclame 80 M€ pour Pogba
Les deux hommes en ont profité pour évoquer le transfert définitif de l’attaquant prêté par Everton Moise Kean, la situation et sans doute l’éventuel départ du latéral gauche Mitchel Bakker, ainsi que le dossier Paul Pogba. A cette occasion, le dirigeant qatarien a dû découvrir les hautes exigences du champion du monde et de son agent connu pour ses talents de négociateur. Mais le montant le plus dissuasif vient peut-être de Manchester United qui réclamerait 80 millions d’euros pour le transfert de Paul Pogba. Compte tenu de la situation contractuelle du Français, le Paris Saint-Germain n’acceptera évidemment pas de payer cette somme et attendra que les Mancuniens se retrouvent dos au mur.